Lyon, la cote d’alerte défensive

Le défenseur international manquera non seulement le match à Bordeaux, mais aussi à Munich. - -
C’est un casse-tête dont se serait bien passé Claude Puel. Non seulement les Lyonnais ont abandonné dimanche deux précieux points face à Lille (1-1) dans la course au titre, mais ils ont en outre payé un lourd tribut aux blessures. Aligné en défense centrale, Dejan Lovren n’a tenu que cinquante-une minutes avant de sortir sur blessure (genou). Son remplaçant, Mathieu Bodmer, a lui été obligé d’abandonner ses coéquipiers seulement treize minutes après son entrée en jeu en raison d’une nouvelle blessure musculaire à une cuisse.
Deux blessures qui s’ajoutent à celles contractées par Aly Cisshoko (cheville) et Jean-Alain Boumsong, touché au mollet gauche contre Bordeaux (défaite 1-0), et d’ores et déjà indisponible encore une dizaine de jours. « Nous ne sommes pas chanceux car Mathieu Bodmer est de nouveau blessé, ainsi que Dejan Lovren alors que Maxime Gonalons, exclu, sera suspendu pour le prochain match, souligne inquiet Claude Puel. Nous perdons trois joueurs... »
Toulalan et Cris dans l’axe ?
Autant de forfaits qui obligent l’entraîneur lyonnais à revoir ses plans pour la demi-finale de Ligue des champions à Munich, mais aussi pour le périlleux déplacement à Bordeaux pour le compte de la 33e journée de Ligue 1. Avec Lovren blessé, mais non qualifié en Ligue des champions, et Maxime Gonalons, expulsé contre Lille et donc suspendu pour ce déplacement en Gironde, le technicien rhodanien se voit priver de deux alternatives qui auraient pu permettre à ses cadres de souffler avant le déplacement en Bavière. Sauf improbable titularisation de Cleber Anderson, pas encore utilisé cette saison, c’est donc une défense centrale Cris-Toulalan qui devrait débuter les deux prochains chocs.
Ce n’est pas la première fois que les Rhodaniens doivent composer avec une multitude de blessés dans ce secteur de jeu. Cet automne déjà, Bodmer est indisponible cinq mois. Puis Cris, Boumsong et Toulalan connaissent des pépins physiques. A cette époque, Lyon avait tant bien que mal géré cette période en se qualifiant néanmoins pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions et en ne perdant pas trop de terrain en championnat. Mais à l’heure de lancer son sprint final, le moindre grain de sable dans les rouages pourrait avoir des conséquences irrémédiables pour l’OL.