Lyon, la tête entre L1 et C1

L’OL connait son adversaire en barrage de la Ligue des champions. Ce sera le club russe du Rubin Kazan. Un tirage difficile pour les Gones qui attaquent leur saison de L1 samedi par un périlleux déplacement à Nice (21h).

Pour voir les poules de la Coupe aux grandes oreilles, il faudra donc passer par Kazan. Le pire des scénarios pour le président Aulas. Même l’avantage du terrain au retour aura échappé aux Lyonnais. Pour se qualifier, il faudra revenir vivant d’un saut vers l’est de plus de 3000 kilomètres, programmé le 24 août prochain. Club de la capitale de la République du Tatarstan, le Rubin Kazan, double champion de Russie en 2008 et 2009, carbure à plein régime avec les deux tiers de son championnat domestique dans les jambes. A la veille du match aller, le 16 août, l’OL n’affichera que deux matchs officiels au compteur.

« C’est une équipe qui n’est plus inconnue maintenant, juge ainsi le coach lyonnais Rémi Garde. Ils ont battu le Barça (2-1 en 2009, ndlr) chez eux. Ils ont sorti le Dynamo Kiev (2-0, 2-1, ndlr) en tour préliminaire, qui est quand même une belle équipe. » Actuel quatrième du championnat de Russie, à 11 points du leader le CSKA Moscou, Kazan dispose de redoutables atouts comme l’international brésilien Carlos Eduardo, recruté en 2010 pour un montant évalué à 20 millions d’euros.

Cris : « Nice ? Un mauvais souvenir »

Mais avant de penser au Rubin Kazan, place au championnat. Passif sur le marché des transferts lors de mercato estival, l’OL attaque la saison dans la peau d’un outsider en L1. Entre Rhône et Saône, on ne parle plus de titre mais de qualification européenne. Face à une concurrence relevée, avec le retour tonitruant du PSG dans la cour des ambitieux, chaque point vaudra cher. A commencer par ceux mis en jeu pour l’ouverture du championnat face à Nice samedi (21h). Un déplacement historiquement dangereux pour les Lyonnais. « Nice reste un mauvais souvenir avec notre défaite 4-1 il y a deux saisons et le 2-2 de l’année dernière, raconte le défenseur Cris. On s’attend à affronter une équipe qui ne voudra rien lâcher, comme d’habitude. » Et « le policier » de d'affirmer : « Nous sommes prêts à tout donner jusqu'à l’ultime seconde du match. » Le Gym est prévenu.