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Lyon rêve à nouveau du grand soir

Lisandro et Miralem Pjanic

Lisandro et Miralem Pjanic - -

Au stade Santiago-Bernabeu, ce mercredi (20h45), en 8e de finale retour, l’OL retrouvera une pelouse où il n’est jamais incliné. Et un adversaire, le Real Madrid, qui ne s’est plus qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions depuis sept ans.

La définition convient à merveille. Une bête noire, le Real Madrid en connaît une. Son nom, l’Olympique Lyonnais. En sept matchs, que ce soit à Gerland ou à Santiago-Bernabeu, le Real Madrid ne s’est jamais imposé. Et le souvenir le plus douloureux remonte à l’année derrière, quand les joueurs de Claude Puel étaient venus se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions à Madrid (1-1) après avoir remporté le match aller (1-0). Un exploit que les Lyonnais veulent rééditer ce mercredi (20h45).

« Je pense qu’il y aura des rebondissements dans ce match, pronostique l’entraîneur lyonnais. Il y aura sûrement des opportunités pour les deux équipes. Le Real a beaucoup d’individualités, mais sur le plan collectif, on a la capacité de rivaliser avec cette équipe. On l’a montré à l’aller (1-1). » Son équipe devra à nouveau marquer. Car José Mourinho peut se contenter d’un 0-0 pour briser la malédiction madrilène. Sept ans après la dernière qualification du club pour les quarts de finale.

Ronaldo incertain

Pour vivre un deuxième grand soir en un an, Lyon aura plusieurs équations à résoudre. Le retour de blessure de Yoann Gourcuff a notamment pour conséquence de mettre en péril l’association Lisandro-Gomis. L’Argentin pourrait être seul dans l’axe et le Stéphanois devoir patienter sur le banc. « On a plusieurs options, explique Claude Puel, qui sera privé de Michel Bastos (suspendu et blessé). On pourra orienter l’équipe dans un certain profil parce qu’on aura les joueurs pour le faire sur le banc. »

Aly Cissokho sera lui peut-être trop juste pour affronter le Real. Mais son remplaçant naturel, Timothée Kolodziejczak, tremblerait à coup sûr face aux stars madrilènes. Surtout si la plus grande d’entre elles, Cristiano Ronaldo, est sur le terrain. Malgré une blessure à la cuisse gauche, le Portugais devrait prendre le risque de jouer. Enfin, le dernier problème que rencontreront les Lyonnais est une vieille connaissance. Irrésistible ces dernières semaines, Karim Benzema peut désormais à lui seul éliminer son club formateur. Il est devenu un « matador ».

Laurent Picat avec Edward Jay à Madrid