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Lyon y était presque

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Les Lyonnais, surclassés en première mi-temps, ont finalement été battus 4-3 sur la pelouse de Benfica et sont passés tout près de la qualification. Ils conservent la 1ere place de leur groupe.

Lyon n’aura pas fait honneur au 100e match de son histoire en Ligue des champions. D’une rare faiblesse en défense, l’OL a coulé en première mi-temps avant de revenir dans le coup après la pause pour finalement s’incliner sur la pelouse de Benfica 4-3. Si ce premier revers dans ce groupe B ne remet pas en cause la qualification pour les huitièmes de finale, la copie médiocre des Gones en première mi-temps laisse des regrets avant de se rendre à Schalke 04 puis de recevoir l’Hapoël Tel-Aviv. Car un match nul suffisait pour passer l’hiver au chaud. « On revient presque de l’enfer, regrettait Jean-Michel Aulas au micro de Canal Plus. Mais quand on revient de 4-0 à 4-3, il y a plus de raisons d’espérer que de se lamenter. » « On s’en sort pas trop mal, ajoute Pjanic. Dommage qu’on se soit réveillés trop tard. »

Si le vestiaire lyonnais n’était pas abattu, difficile d’occulter pourtant une première mi-temps cauchemardesque. « On est parti la fleur au fusil », déplore JMA. Très rapidement, le manque de repères d’une défense remaniée avec Lovren au poste d’arrière gauche se fait durement ressentir. Le Brésilien Kardec prend d’abord le dessus de la tête sur Diakhaté pour tromper Hugo Lloris (1-0, 20e). Le deuxième but illustre mieux le malaise lyonnais.

Aulas : « Il faut retenir les choses positives » Aulas

Un coup franc lointain complètement manqué de Pjanic offre un contre royal aux Portugais qui profitent d’une toile de Lovren pour se présenter à 4 contre 2 devant les buts lyonnais. Le centre de Carlos Martins pour la volée de Coentrao ne laisse aucune chance à Lloris (2-0, 32e). « Pjanic a tiré le coup franc merveilleusement bien pour… Benfica », ironise Jean-Michel Larqué. Le calvaire lyonnais n’est pas terminé avec un troisième puis un quatrième but de Javi Garcia (42e) et Coentrao (4-0, 67e) : « Je n’imaginais pas qu’on puisse être aussi laxiste en défense, poursuit Larqué. C’est révélateur d’une situation très compliquée. J’ai l’impression que l’entraîneur, les joueurs et un peu le club sont en train de couler. »

Mais c’est bien la fin de la deuxième mi-temps que l’OL veut retenir. Et notamment ces trois buts inscrits en fin de match qui laisseraient presque des regrets. Bien servi par Lacazette, Gourcuff pour la première frappe cadrée lyonnaise (67e) puis Gomis (85e) redonnent espoir à leur équipe (4-2) qui passe tout près du miracle après un troisième but de Lovren dans le temps additionnel (4-3, 95e). « Il faut retenir les choses positives, affirme Aulas. L’efficacité de Gourcuff, l’entrée fracassante de Lacazette ou le retour de Jean II Makoun. N’oublions pas que c’était notre quatrième match en huit jours ! » Aulas peut bien soupirer, son équipe se rend à Rennes dès samedi…