Monaco-Arsenal : Wenger, un retour princier

Marcel Dib n’a pas oublié l’avant et l’après-Arsène Wenger. « Les joueurs mangeaient et buvaient n’importe quoi », sourit l’ex-milieu de terrain travailleur de l’AS Monaco. C’était il y a un peu moins de 30 ans. Une autre époque. En 1987, Arsène Wenger, 37 ans, débarque sur le Rocher avec pour seul background comme coach une expérience avec Nancy.
En sept ans sur le Rocher, l’Alsacien révolutionnera l’ASM en lui apportant des titres et du crédit sur la scène française et européenne. « Il a marqué l’histoire du club, confirme Jean Petit, son ancien adjoint. Avec lui, ça a été un peu le renouveau de Monaco. Il a formé une très bonne doublette avec le président Jean-Louis Campora. Ils ont été un petit peu inventeurs de la diététique. Les mises au vert, aussi, ça ne se faisait pas. »
Dib : « Arsène, c’est un Monsieur »
La magie Wenger opère d’entrée. Monaco est sacré champion de France dès sa première saison. Excepté en 1993-94 (9e), le club de la Principauté ne terminera jamais au-delà de la 3e place sous ses ordres. Monaco atteint même la finale de la feu-Coupe des Coupes en 1992 (défaite 2-0, le lendemain du drame de Furiani). Cette réussite, Monaco la doit donc beaucoup à la méthode Wenger.