Montpellier : la Ligue des champions pour se relancer

Avec un point en deux matches, Montpellier joue sa survie en Ligue des champions lors de la réception de l’Olympiakos, mercredi soir (20h45). Les champions de France espèrent surtout retrouver un peu de confiance pour inverser la tendance d’un début de saison catastrophique.

Il y a d’abord l’évidence du résultat. Pour continuer à rêver d’un destin européen, Montpellier doit s’imposer mercredi (20h45) face à l’Olympiakos, lors de la 3e journée de la Ligue des champions. A priori, l’obstacle grec n’a rien d’insurmontable pour les champions de France en titre. Battu sur sa pelouse par Schalke (2-1) puis à Arsenal (3-1) lors des deux premières journées, l’Olympiakos pointe à la derrière place du groupe B, derrière Montpellier. Une victoire héraultaise dégagerait sérieusement aux Montpelliérains la route de la Ligue Europa, voire plus si elle venait à être confirmée quinze jours plus tard au Pirée. « S’il y a un vainqueur dans ce match, il peut prendre une option sérieuse pour venir se mêler à la lutte pour sortir du groupe », prédit ainsi le coach René Girard, suspendu pour le match.

Mais plus qu’une affaire d’arithmétique, un succès en Ligue des champions pourrait servir de déclic tant attendu depuis le début de la saison. Seizième de L1 après neuf journées, avec un point d’avance sur le premier relégable, le MHSC n’a enquillé que deux victoires lors de cet exercice 2012-2013. A Montpellier, pas question donc de faire l’impasse sur une compétition grâce à laquelle les Héraultais espèrent rebondir. « On va jouer pour se qualifier, promet Girard. On ne peut pas choisir les matches, on n’a pas le standing pour faire des impasses. On va s’appuyer sur ces matches pour retrouver la rigueur qui était la nôtre pour la suite du championnat. »

Modesto : « On vient à Montpellier pour faire un résultat »

Gare toutefois à ne pas mésestimer une équipe de l’Olympiakos qui était venue s’imposer à Marseille en novembre 2011 (1-0) lors d’un match de poule de Ligue des champions. François Modesto, ancien Monégasque aujourd’hui vigie de l’entrejeu hellène, affiche même de grosses ambitions : « On joue la Ligue des champions tous les ans, on vient à Montpellier pour faire un résultat. L’objectif c’est d’accrocher la deuxième place. Même si on a perdu le deux premiers matches, on s’est aperçu qu’il y avait moyen. » 

« Le match contre Montpellier c’est une finale, abonde son coéquipier Rafik Djebbour. On est à un tournant de notre avenir en coupe d’Europe, et on se doit de prendre des points ici. Montpellier tombe bien pour nous, parce que c’est une équipe en difficulté aussi. C’est notre dernière chance. » Là est peut-être la plus mauvaise nouvelle du jour pour les Montpelliérains. Mercredi, ils affronteront une équipe qui n’a déjà presque plus rien à perdre.

S.R avec J.L