Mourinho : « C’est le présent qui compte, pas le passé ! »

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José Mourinho, le Real Madrid n’a plus passé les 8es de finale depuis six ans. C’est un facteur qui vous handicape ?
Nous avons tous un passé, mais cela ne compte pas pour gagner. J’ai eu des bons résultats en Ligue des champions, mais cela ne sera pas décisif. Les mauvais résultats du Real n’auront aucune incidence sur le Real de cette année. Ce sont des matchs et des situations uniques. C’est un match ouvert. Le Real Madrid a peut-être un petit avantage, mais ce n’est pas un avantage décisif. Tout est encore ouvert. C’est la rencontre de mercredi soir qui va tout décider. Pas le passé.
Y-a-t-il une pression supplémentaire sur les joueurs ?
Je ne pense pas. L’important est de bien jouer pour passer. Voilà l’unique pression ! Tout le monde veut jouer ce match. Personne n’a peur. J’espère que tout le monde saura en profiter de manière positive.
La qualification est-elle indispensable pour le Real Madrid ?
Madrid a déjà beaucoup de trophée. Ça ne doit pas être une obsession. Le dixième titre arrivera comme la conséquence d’un travail sérieux et organisé. L’année dernière, avec l’Inter, nous voulions accéder en finale. Ça restait un désir. Un désir tranquille. C’est le chemin à prendre. Il faut savoir que c’est en travaillant bien qu’on peut gagner. Si ce n’est pas cette année, ça sera l’année prochaine.
« Karim a changé »
Pensez-vous avoir fait le plus difficile en marquant à Lyon, chose que le Real n’avait pas su faire par le passé ?
C’est la première fois que Lyon va jouer un deuxième match à Santiago-Bernabeu. Les Lyonnais n’ont pas l’avantage. L’année dernière, ils avaient gagné 1-0. Ça sera différent mercredi car au départ, nous serons qualifiés. Lyon devra réaliser un match différent. Et comme le dit Monsieur Aulas, pour nous, 0-0 c’est suffisant. Nous jouerons défensivement et nous attendrons l’Olympique Lyonnais.
On a le sentiment que Karim Benzema a changé ces dernières semaines…
Il a changé, c’est vrai. Pourquoi ? Je ne peux pas dire. Je pense que le principal responsable, c’est Karim. Les autres joueurs et moi-même avons une influence positive. J’exerce beaucoup de pression sur les joueurs pour les faire travailler au maximum. Je pense aussi à Zizou. Il travaille psychologiquement avec lui. Mais je répète que le principal responsable, c’est Karim.