OL-Leipzig: les images inédites de l'accrochage entre Marcelo et les supporters

L'étincelle devait éclairer le chemin de l'OL. Elle l'a embrasée. Après la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions arrachée à domicile grâce au nul contre le RB Leipzig (2-2) mardi soir, des heurts ont éclaté entre les joueurs et les supporters lyonnais. En cause: un individu descendu sur la pelouse avec une affiche "Marcelo dégage" et une tête d'âne.
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La soirée avait particulièrement mal commencé, sur le terrain. Dès la 7e minute, Anthony Lopes concède le premier penalty. En capitaine, Memphis Depay ne conteste pas la décision mais prend soin d'encourager son gardien. Cela ne suffit pas à empêcher le but. Le Néerlandais n'esquisse aucune réaction sur le moment, mais finit par s'agacer au fil des minutes. Ses coéquipiers sont tendus, à l'image de Houssem Aouar qui invective Thiago Mendes. Après le deuxième penalty encaissé par l'OL à la 33e, Memphis Depay est abattu. "On va revenir, allez!", crie Rudi Garcia pour remobiliser ses joueurs.
Bronca des supporters à la mi-temps
Dans les tribunes, les supporters se manifestent déjà. À la mi-temps, une bronca résonne. "Vous êtes des tocards!", lâche un spectateur au moment où Anthony Lopes regagne le tunnel des vestiaires.
En seconde période, Houssem Aouar égalise d'une splendide frappe enroulée (50e). Memphis Depay s'empare du ballon et motive ses troupes. Avant de délivrer les siens d'une frappe en pivot (82e). Mais il faut désormais gérer ce score. Rudi Garcia ordonne à ses joueurs de ne plus presser: "Laissez-leur le ballon!"
Cornet à Garcia: "Ils ont sifflé!"
La qualification en poche, les joueurs savourent. Mais ils restent au centre du terrain sans saluer les tribunes. "Oh! Il y a un moment où ils vont venir remercier les supporters qui n'ont rien lâché, là? Après leur mi-temps de merde là, sans déconner!", s'impatiente le capo du virage Nord. Rudi Garcia tente de convaincre ses joueurs, mais les joueurs ont décidé de rentrer aux vestiaires. "Coach, on a décidé", lâche Houssem Aouar. "À la mi-temps ils ont sifflé. Ce n'est pas grâce à eux", argumente Maxwel Cornet. "On va aux 18 mètres et après on rentre", leur rétorque Rudi Garcia, les amenant d'abord voir le virage Sud.
Celui du Nord, où se trouvent les Bad Gones, n'aura finalement droit qu'à un salut du rond central. C'est à ce moment qu'intervient l'épisode de la banderole. Dans la cohue, aucun coup n'est porté. Rafael perd ses nerfs, comme Marcelo avec ses doigts d'honneur en réponse au flot d'insultes. La banderole reste présente, aucun stadier n'intervient pour la faire enlever. Memphis Depay apparaît très touché, avant de prendre la parole quelques minutes plus tard sur RMC Sport pour défendre ses partenaires et s'affirmer comme leader de cette équipe.