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Pedretti : « Ne pas finir fanny ! »

Le capitaine auxerrois souhaite que son équipe quitte dignement la Ligue des Champions

Le capitaine auxerrois souhaite que son équipe quitte dignement la Ligue des Champions - -

Au lendemain de la défaite de l’AJA à l’Ajax (2-1), c’est un capitaine auxerrois lucide qui stigmatise les manques de son équipe, quasiment éliminée de la Ligue des champions.

Benoît Pedretti, quelle analyse faites-vous de la défaite contre l’Ajax ?
En première période, on est dominé par cette équipe. On manque d’agressivité, on manque de technique, bref on se fait complètement manger. Par la suite, le carton rouge nous donne une belle opportunité mais on n’a pas le pouvoir offensif suffisant pour les inquiéter.

Le tournant de la rencontre n’est-il pas finalement les deux grosses occasions que vous vous procurez à onze contre dix en fin de match ?
Peut-être des situations oui. Mais de grosses occasions...On n’a pas été dangereux face à cet adversaire. Un peu comme contre Bordeaux en championnat, on a le ballon c’est vrai mais on est incapable de marquer, de faire des décalages.

Les expulsions d’Oliech et de Mignot vous pénalisent pour la suite. Elles témoignent aussi de la fébrilité qui était la vôtre en fin de partie, non ?
Fébrilité, intelligence… il nous a manqué beaucoup de choses. On a la chance d’être à onze contre dix. Ce geste n’aurait jamais dû arriver mais quelque part, il résume bien notre match. On est frustrés de ne pas parvenir à faire quelque chose en Ligue des Champions. C’est dommage pour ces deux joueurs. C’est dommage pour nous.

Vous croyez encore à la qualification pour les huitièmes de finale ?
Non, c’est cuit. Les deux équipes devant nous ont quatre points. Ça va être compliqué de les rattraper. Notre objectif aujourd’hui est de se faire plaisir et de ne pas finir fanny. On va avoir deux matches à domicile. Il faut profiter de ces moments-là… on ne va pas en jouer beaucoup des matches de C1 dans notre carrière.

Les regrets sont-ils les mêmes que ceux après les matches du Milan et du Real Madrid ?
On est moins fort que les trois autres équipes de ce groupe, c’est tout. On ne peut pas rivaliser avec elles. Sur un match, on peut avoir des regrets. Après trois défaites, il n’y a plus de hasard. Il nous manque quelque chose. On le savait avant mais en plus, on leur donne les matches. Le groupe apprend mais la compétition est bientôt terminée pour nous.

Propos recueillis par Jean Bommel