Perrin : « L’espoir est présent »

Deux semaines après la victoire 2-0 au Gottlieb Daimler Stadion, les Lyonnais reçoivent mercredi soir Stuttgart dans le groupe E de la Ligue des Champions.

A la recherche de son premier succès à Gerland en Ligue des Champions, Lyon entame la phase retour des matches de poule mercredi avec une certitude : son destin est toujours entre ses mains. Trois succès lors de trois derniers matches assureraient la qualification pour les huitièmes de finale, quels que soient les résultats des autres clubs. Premier obstacle sur la route des Gones : Stuttgart. Une équipe que l’OL avait battu il y a 15 jours en Allemagne 2-0, et qui depuis a tout gagné. « Ils ont retrouvé des joueurs clés comme Hitzlsperger qui est un gaucher de grande qualité, ainsi que Beck et Delpierre en défense. C’est devenu peut être un bloc un peu plus solide », explique l’entraîneur lyonnais Alain Perrin. Un regain de forme qui ne l’étonne pas et qui ne va pas changer son approche de la rencontre. « Les qualités allemandes sont bien connues. C’est une équipe qui ne lâchera rien, qu’elle soit à domicile ou à l’extérieur. C’est une équipe qui joue un football d’attaque qui nous avait bousculé dans la première demi-heure », analyse un Alain Perrin visiblement très méfiant. Car si Stuttgart est considéré comme l’adversaire le plus faible du groupe E, Lyon n’oublie pas la déconvenue du match de Glasgow qui ne devait être qu’une simple formalité. (Voir extrait sonore ci-contre)

Néanmoins, l’OL reste toujours un candidat aux huitièmes de la finale de la compétition, quoi qu’en dise son président Jean-Michel Aulas qui vise lui la Coupe de l’UEFA. « L’espoir (de la qualification) est présent » explique d’ailleurs l’entraîneur lyonnais. « Mais pour l’instant, il faut se débarrasser de Stuttgart qui est un adversaire difficile », poursuit-il. Des propos qui traduisent une certaine confiance, mais d’optimisme. « En terme de temps de passage, on avait pris du retard. Pour l’instant, on est en train d’essayer de combler ce retard par rapport à Glasgow ». Un retard qui s’élève pour l’instant à quatre points avec le club écossais qui se rend mercredi soir au Nou Camp pour y affronter le FC Barcelone. (Voir extrait sonore ci-contre)

Alban Lepoivre et Edward Jay