Pourquoi le PSG peut sérieusement y croire

Non, tout n’est pas mort pour le PSG. Même si la claque du match aller a calmé les esprits parisiens (1-3), de nombreux précédents tendent à prouver que le Barça est loin d’être imbattable lors de matches-couperets. Et que ce genre de scénario s’est déjà produit sur la scène européenne. Alors, pourquoi Paris peut encore y croire…

Parce que le Barça a déjà perdu à domicile cette saison

C’était le 1er novembre dernier face au Celta Vigo (0-1) puis le 21 février dernier face à Malaga (0-1) en Liga.

Parce que Metz l’a fait en 1984

Autre temps, autres mœurs, certes. Mais Metz a prouvé lors des 16es de finale retour de la Coupe des coupes 1984 qu’un renversement de situation improbable est tout à fait possible (2-4 à l’aller, 4-1 au retour au Nou Camp).

Parce que la Bayern a montré la voie en 2013

Cette année-là, le Bayern était peut-être irrésistible. Mais coller 3-0 aux Catalans à domicile, c’est faisable comme l’ont prouvé les Bavarois en demi-finales retour de la C1.

Parce que Monaco est l’exemple à suivre

On ne donnait pas cher de sa peau au tour précédent face à Arsenal et pourtant, Monaco s’en est allé gagner à l’Emirates Stadium les doigts dans le nez (3-1) lors des 8es de finale aller de la C1.

Parce que Cologne avait crânement joué sa chance

C’était il y a déjà trente-cinq ans mais l’exploit retentit encore outre-Rhin. A l’époque, le FC Cologne avait humilié la Barça au Camp Nou lors des 16es de finale retour de la coupe de l’UEFA (4-0).

Parce que Kiev a déjà brisé la glace

C’était en 1997 et le Barça n’avait pas passé l’hiver. « Torché » 4-0 au Camp Nou par le Dynamo de Kiev, les Catalans avaient terminé derniers de leur poule en C1.

Parce que trois équipes l’ont déjà fait

Par le passé, seules trois équipes sont parvenues à renverser pareille situation mal embarquée : le Sliema Wanderers en 1996 (C3), Bröndby en 1997 (C3) et le VfB Stuttgart en 1998 (C3). Trois seulement, mais trois quand même…

Parce que Paris est coutumier du fait

Le PSG est réputé pour ses renversements de situation sur la scène européenne. Comme en attestent ses performances face à Sofia en 1982 (1er tour C2), au Real Madrid en 1993 (1/4 finale Coupe de l’UEFA), à Parme en 1996 (1/4 de finale Coupe des coupes), à Galatasaray en 1997 (8es de finale Coupe des coupes) et au Steaua Bucarest en 1997 (tour préliminaire Ligue des champions).

GM