Real-Atlético : les notes

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ATLETICO MADRID
Courtois : 5,5
Filipe Luis : 4,5
Godin : 6
Miranda : 5,5
Juanfran : 5
Gabi : 6,5
Tiago : 6
Koke : 5,5
Raul Garcia : 5
Villa : 4
Diego Costa : non noté (remplacé par Adrian Lopez, 9e)
Courage, abnégation, efforts pour les autres. L’état d’esprit cher à Diego Simeone a encore inspiré la performance l’Atlético. Dans les buts, Courtois a d’abord fait preuve de sérénité pour intervenir aux (rares) moments nécessaires, comme sur un coup franc enroulé de Cristiano Ronaldo (54e). Mais il ne peut rien sur la tête égalisatrice de Ramos et aura tout fait pour repousser l’échéance sur le but de Bale. Puis il sera emporté par la vague Real, comme toute son équipe. Juanfran, le latéral droit, a tenu son couloir et donné une passe décisive à Godin. Mais Di Maria l'aura tourmenté. L’autre latéral, Filipe Luis, aura tenté de s’impliquer offensivement mais vécu un calvaire face à la vitesse supersonique de Bale. Du côté de la défense centrale, la doublette Miranda-Godin a longtemps tenu la baraque sans laisser d’espaces décisifs aux attaquants du Real. Mais la dépense physique finira par leur coûter lors des prolongations.
Auteur de l’égalisation le week-end dernier contre Barcelone, but synonyme de titre en Liga, l’Uruguayen a marqué un nouveau but qui aurait pu être historique (36e). Il sera aussi coupable au marquage sur l’égalisation de Ramos. Au milieu de terrain, le duo de récupérateurs Gabi-Tiago a livré une prestation « classique » : implication de tous les instants pour le premier, justesse dans le jeu pour le second, qui aurait tout de même pu coûter cher à son club sur une perte de balle dont n’a pas su profiter Bale (32e). Sur les côtés, Koke et Raul Garcia n’auront pas illuminé Lisbonne en multipliant les belles actions offensives. Mais quelle volonté de rien lâcher dans le travail défensif ! Devant, Villa n’a pas existé. Quant au pari physique de la titularisation de Diego Costa, il aura tenu… moins de dix minutes.
REAL MADRID
Casillas : 4
Carvajal : 5
Varane : 6
Ramos : 7
Coentrao : 5,5
Khedira : 5,5
Modric : 6,5
Di Maria : 7
Bale : 6,5
Ronaldo : 4,5
Benzema : 4
On annonçait les hommes de Carlo Ancelotti en grands favoris de cette finale. Mais les joueurs du Real Madrid ont longtemps déçu. Mangés par l’abnégation de l’Atlético, auteurs de trop de mauvais choix, les Madrilènes ne sont pas bien entrés dans leur match. Avec Iker Casillas dans le mauvais rôle principal. Seulement aligné dans les coupes cette saison, « San Iker » ratait sa sortie dans les grandes largeurs pour offrir le but à Godin (36e). Enorme erreur. Mais il n’en fera pas d’autre. Devant le gardien du Real, Varane a livré une partie solide et démontré une nouvelle fois son calme mais semble parfois encore limité sur le plan physique. Sergio Ramos, lui, aura su être présent au bon moment pour placer sa tête égalisatrice (90e + 3), cerise sur le gâteau d’une prestation très correcte. On ne peut pas en dire autant des latéraux, Carvajal et Coentrao, dont l’implication des deux côtés de la pelouse a manqué de tranchant. Entré à la place du second, Marcelo inscrira le troisième but du Real.
Blessé quasi toute la saison, Khedira aura fait de son mieux avec ses moyens physiques limités. Mais il sera devancé par Godin sur le but de l’Atlético (36e). A ses côtés, Modric a une nouvelle fois prouvé pourquoi la justesse de son jeu et son activité de tous les instants se révèlent souvent essentiels pour la bonne marche du Real. Seul à dynamiter la défense adverse en première période, Di Maria a réalisé quelques percées intéressantes sans pouvoir les mener au bout. La dernière, lors de la prolongation, fera mouche avec le but de Bale. Le Gallois, justement. Sa vitesse lui créera trois belles occasions (32e, 73e, 77e). Dont deux sur lesquelles il oubliera un Benzema seul… Mais sa superbe tête décisive lors de la prolongation offre la « Decima » au Real. Et une place éternelle dans le cœur des supporters. A l’image d’un match plutôt défensif (zéro ballon touché dans la surface pour lui et Ronaldo en première période), Benzema a peiné pour exister, souvent battu au duel sur les rares ballons qu’il a reçus. Annoncé comme le grand bonhomme du match, Cristiano Ronaldo aura signé quelques déviations intéressantes pour Bale et obligé Courtois à une parade sur coup franc (54e). Avant de marquer le penalty final au bout de la prolongation.
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