Rémy : « Chelsea, ça fait rêver »

Avant de défier les Blues mardi à Stamford Bridge en Ligue des champions, l’attaquant de l’OM, qui a fait ses premiers pas au Stade-Vélodrome samedi contre Sochaux (2-1), confie son bonheur d’être marseillais.

Loïc Rémy, qu’avez-vous ressenti pour votre première apparition au Stade-Vélodrome samedi soir face à Sochaux ?
Beaucoup de joie. Quand je suis entré sur la pelouse, j’ai entendu les supporters scander mon nom. Ces cris m’ont fait pousser des ailes et me font comprendre que je suis le bienvenu. Ils attendent de voir ce que je suis capable de faire.

Mardi, c’est Chelsea. Qu’est-ce qui vous impressionne le plus chez les Blues ?
Leur élan de confiance. On a l’impression que rien ne peut leur arriver et qu’ils sont intouchables. Ce n’est pas le cas au vu de leurs deux derniers matches (deux défaites, ndlr). Il y a toujours moyen de titiller une grosse équipe. Il ne faudra pas être timide et se dire que c’est perdu d’avance. Ce sera un match compliqué. Mais Chelsea, ça fait rêver tous les joueurs.

Cet été, Didier Deschamps voulait un attaquant de standing international. Cela vous met-il une pression particulière avec Gignac ?
Je n’ai pas l’habitude de me mettre une pression inutile. Le prix du transfert est élevé (15 millions d’euros). Il y aura donc une attente de la part du staff et des supporters. Il faut confirmer. Le coach n’était pas très convaincu de notre venue. A nous de lui prouver qu’on n’est pas là pour rien, même si on manque d’expérience au niveau européen.

« L’OL est encore un concurrent »

Qu’est-ce qui vous a séduit à Marseille ?
D’abord rejoindre le club champion de France. La qualité du groupe aussi. Marseille est à la recherche de titres. Je ne voulais pas partir à l’étranger. J’appréhendais car c’est toujours délicat. Après Nice, l’OM était le bon compromis pour progresser. Quand ils m’ont contacté, je n’ai pas hésité. Un retour à Lyon ? Non, il y avait déjà eu deux transferts avortés quand j’étais à Nice. J’étais un peu dégouté, même si j’ai été formé là-bas et que cela reste ma ville de cœur. Au niveau sportif, Lyon était une page à exclure.

Selon vous, Deschamps préfère vous faire jouer sur le côté droit…
Oui. C’est à ce poste que j’ai joué mes deux matches. Jouer en pointe ? Ça ne me dérangerait pas. J’ai la capacité de jouer devant. Je suis polyvalent. Mais « Dédé » Gignac a un gros impact au niveau physique. Je dois encore progresser dans ce domaine.

Quel regard portez-vous sur les mauvais résultats de l’OL, votre ancien club ?
Je ne les explique pas. Le groupe est de qualité, aussi fort que le nôtre. Il y a des moments où on ne contrôle pas tout. Mais je ne me fais pas de souci pour Lyon. C’est une équipe qui a la capacité de rebondir très vite. L’OL est encore un concurrent.

Par Florent Germain à Marseille