Valdes : « Tout ne va pas si mal »

Auteur de deux bourdes en deux matches, notamment contre Lyon en Ligue des champions, le gardien catalan est la cible de toutes les critiques.

Victor Valdes, après le match de Lyon et le coup franc de Juninho, vous avez été vivement critiqué. N’est-ce pas pesant de vivre toujours avec une loupe sur vos performances ?
Je suis observé par une loupe depuis que j’ai 20 ans parce qu’au Barça, le gardien a toujours énormément de pression. Et puis, ce n’est pas la première ni la dernière fois que je suis sifflé au Camp Nou. La seule chose qui compte c’est l’appui du staff technique et de mes équipiers.

Comment expliquer votre erreur sur le coup franc de Juninho ?
Tout dépend comment vous interprétez ce qui s’est passé. C’est une action que nous avions déjà beaucoup étudié. Juninho a l’habitude de mettre le ballon au premier poteau et on a cru que ça allait être le même type d’action. En fait, il a surpris tout le monde avec une frappe au second poteau.

Face à l’Espanyol, samedi dernier, vous avez également été fautif sur le second but de De la Pena…
Nous avons un système qui requiert que le gardien essaie toujours de ressortir le ballon proprement. Cela nécessite une certaine part de risque et le gardien doit l’assumer. C’est normal qu’il y ait des sifflets après une telle erreur.

Est-ce que les critiques vous affectent ?
Les critiques ne changent pas la manière de jouer ni d’être d’un joueur. En tout cas, personnellement, ça ne m’atteint pas. Et puis tout ne va pas si mal, si on regarde la situation du club.

On a le sentiment que le poste de gardien est particulièrement exposé à Barcelone ?
En général, le gardien est un des premiers et souvent le premier à être critiqué au Barça. Ça fait des années que cela passe ainsi et ça fait partie du quotidien. Tu viens travailler avec cette idée en tête et tu cherches juste à changer les opinions.

Où en êtes-vous de votre situation au Barça alors que vos dirigeants cherchent un gardien pour la saison prochaine ?
J’ai dit qu’il faut que valorise mon avenir. Et le club sait ce qu’il a à faire. Je reste sur cette position. J’ai un contrat jusqu’en 2010 et je suis un professionnel. Je me dois à mon club et je suis très fier de jouer au Barça. L’unique chose que j’ai à faire, c’est de travailler ensemble avec mes équipiers.

La rédaction - Julien Richard