RMC Sport

MLS: Chicharito amuse les médias avec un proverbe improbable

placeholder video
Questionné sur les éventuels regrets qu'il a pu avoir au cours de sa carrière en Europe, Javier "Chicharito" Hernandez a répondu avec philosophie lors de sa présentation au Los Angeles Galaxy. Et avec un proverbe qui a bien fait rire les journalistes.

Il quitte l’Europe avec le sentiment du devoir accompli. Après avoir porté les maillots de Manchester United, du Real Madrid, du Bayer Leverkusen, de West Ham et plus récemment du FC Séville, Javier "Chicharito" Hernandez s’est engagé mardi en faveur du Los Angeles Galaxy. Chargé de combler le vide laissé par Zlatan Ibrahimovic, retourné à l’AC Milan après deux saisons prolifiques mais vierges de titres, le Mexicain va devenir le joueur le mieux payé de la Major League Soccer.

Son salaire annuel devrait avoisiner les 6 millions de dollars (soit environ 5,4 millions d’euros) à en croire le magazine Sport Illustrated. Si cette arrivée aux Etats-Unis lui offre un nouveau challenge, elle peut aussi s’apparenter à un certain déclassement sur le plan sportif. De quoi lui laisser des regrets?

"Si ma grand-mère avait une moustache..."

"J’arrive comme une légende du foot mexicain. Est-ce que j’aurais pu faire mieux? J’ai fait tout ce dont j’étais capable. Des gens ne m’ont pas laissé jouer, ni m’exprimer comme je le souhaitais. Mais ça fait partie du football. Il faut l’accepter et en tirer des leçons. Mais je rentre comme une légende du Mexique. Cela va-t-il déranger des gens? Je l’ignore", a déclaré jeudi l’attaquant de 31 ans lors de sa présentation.

Meilleur buteur de l’équipe nationale mexicaine (52 buts en 109 sélections), "Chicharito" reste sur une expérience compliquée à Séville. Peu utilisé par Julen Lopetegui, il n’a marqué qu’à trois reprises en 15 apparitions toutes compétitions confondues. Mais "Chicharito" n’est pas du genre à ressasser le passé. Il l’a fait comprendre à sa façon aux journalistes.

"Je n’aime pas débattre de ce qui aurait pu se passer. Il y a un dicton dans le football: 'Si ma grand-mère avait une moustache, ce serait mon grand-père'. Je suis heureux et motivé", a-t-il lancé, provoquant les rires de l’assemblée. En version française, cela aurait pu donner "Si ma tante en avait on l'appellerait mon oncle" ou encore "Avec des "si", on mettrait Paris en bouteille". Le message est passé.

RR