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Marc-Vivien Foé : du nouveau concernant son décès

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Du nouveau dans le dossier de la mort de Marc-Vivien Foé. Le rapport d'expertise vient d'arriver sur le bureau de l'avocat de la veuve du footballeur.

C'était le 26 juin 2003, lors d'un match de Coupe des Confédérations entre le Cameroun et la Colombie. On se souvient tous de ces images : Marc-Vivien Foé s'écroule sur la pelouse de Gerland, le stade de son ancien club de Lyon, avant de décéder quelques minutes plus tard à l’hôpital.

Le rapport d'expertise, qui vient d’arriver sur le bureau de l'avocat de la veuve du footballeur, lève le voile sur certains mystères qui entouraient jusque-là ce drame. (écoutez le reportage ci-contre)

Avec un premier enseignement : la veille du match, Marc-Vivien Foé est pris de diarrhée et va voir le staff médical de l'équipe du Cameroun. Ce dernier lui administre une perfusion de sodium. Normalement, dans la foulée, le footballeur aurait du s'arrêter au minimum deux jours. Or, il joue avec le feu vert du médecin qui commet clairement une erreur. Selon l’avocat de la veuve de Marc-Vivien Foé, Me Alain Jakubovicz : « Marc-Vivien Foé n’était pas en mesure de jouer le jour du match… » (voir l’extrait sonore ci-contre)

Deuxième information : le coeur du footballeur professionnel est hypertrophié et fatigué. Une malformation qui, étrangement, n’est pas repérée par les visites médicales des différents clubs par lesquels il passe dans sa carrière : West Ham, Lens, Lyon et Manchester City.

Enfin, l'hypothèse du dopage est définitivement écartée. On a entendu tout et son contraire à ce sujet, et là les expertises sont claires selon Me A. Jakubovicz : « S’il y a un intérêt à ce rapport, c’est de tordre le cou à cette vieille histoire selon laquelle Marc-Vivien Foé aurait été dopé… » (voir l’extrait sonore ci-contre)

Reste l'organisation des secours, que le rapport épargne au grand dam de la famille. « Ils ont trop tardé », peste ainsi l'avocat de la veuve qui, depuis hier, a demandé par écrit des explications supplémentaires aux auteurs du rapport.

La rédaction avec Edward Jay