63 millions d'euros en 2 semaines: comment le PSG peut faire sauter la banque sans vendre un seul joueur

La météo américaine est formelle: une pluie de dollars va s'abattre sur la côte est des États-Unis au cours des deux prochaines semaines. La phase finale de la Coupe du monde des clubs 2025 débute ainsi ce samedi par un choc 100% brésilien en huitièmes de finale entre Palmeiras et Botafogo, et s'achèvera 15 jours plus tard par la grande finale qui couronnera le premier champion du monde des clubs nouvelle formule.
Et pour le PSG, qui affronte l'Inter Miami de Lionel Messi ce dimanche, l'enjeu sera autant sportif que financier, puisque les primes annoncées par la Fifa pour sa Coupe du monde des clubs donnent le tournis. Le club parisien a déjà bien rempli son compte en banque lors de ces deux premières semaines aux États-Unis, puisqu'il a touché 3,42 millions d'euros (4 millions de dollars) de prime de résultat pour ses deux victoires dans le groupe B, 6,41 millions d'euros (7,5 millions de dollars) pour sa qualification pour les huitièmes de finale, ainsi qu'une prime fixe de participation dont le montant précis n'a pas filtré, mais qui tourne autour des 30 millions d'euros.
Deux semaines cruciales
Un joli pactole de près de 40 millions d'euros pour le PSG, mais qui semble presque léger par rapport à ce qui s'annonce à l'horizon. En effet, dans les deux prochaines semaines, les hommes de Luis Enrique peuvent faire littéralement sauter la banque s'ils parviennent à remporter leur quatre prochains matchs (8e, quart, demie et finale) et soulever le trophée doré de la Coupe du monde des clubs. Car pour chaque victoire dans le tableau final, une prime pharaonique est offerte à l'heureux élu.
Le PSG pourrait ainsi toucher:
- 11,19 millions d'euros s'il remporte son 8e de finale
- 17,94 millions d'euros s'il remporte son quart de finale
- 25,62 millions d'euros s'il remporte sa demi-finale
- 8,54 millions d'euros s'il remporte la finale
Soit un total de 63,30 millions d'euros supplémentaires qui réjouiraient, à coup sûr, leur président Nasser al-Khelaïfi. Car s'il est de notoriété public que le PSG, propriété du richissime émirat du Qatar, n'a pas vraiment de problème de trésorerie, les règles du fair-play financier ne lui permettent pas de dépenser autant qu'il le souhaite sur le marché des transferts. En effet, celles-ci imposent au club une limite de dépenses égale aux revenus générés sur la saison.
Remporter cette Coupe du monde des clubs 2025 et les montagnes de dollars qui y sont associées serait ainsi une bonne manière pour le PSG d'élargir son enveloppe de recrutement en augmentant dramatiquement ses revenus. Pas de doute, le service financier du PSG ne devrait pas rater une miette des derniers matchs du club dans la compétition.