Coupe du monde des clubs 2025: l'affluence de PSG-Atlético, top ou flop?

C’est l’un des grands points d’interrogation de ce premier Mondial des clubs aux Etats-Unis: le public américain répondra-t-il présent pour cet événement à un an de la Coupe du monde 2026? Après deux jours de compétition, les premières affluences devraient donner le sourire aux dirigeants de la Fifa.
Les craintes étaient pourtant grandes notamment pour le premier choc entre le PSG et l’Atlético de Madrid dimanche à la mi-journée. L’horaire du coup d’envoi, 12h à Los Angeles, et la chaleur conjugués au faible engouement pour la Coupe du monde des clubs suscitaient quelques craintes quant à l’affluence de l’immense Rose Bowl (capacité de 89.000 spectateurs).
Le Rose Bowl quasi plein
Si les tribunes semblaient clairsemées à l’entame du match, elles étaient finalement bien garnies lorsque le PSG a surclassé son adversaire (4-0). L’affluence annoncée par la Fifa, 80.619 spectateurs, dépassent même les attentes les plus optimistes. Il semble donc se confirmer que le public ne se désintéresse pas totalement de cette Coupe du monde des clubs. Samedi, c'est dans un Hard Rock Stadium finalement presque rempli, contrairement aux prédictions, qu'a débuté le match d'ouverture du tout nouveau Mondial des clubs, entre l'Inter Miami de Lionel Messi et le club égyptien d'Al-Ahly (0-0).
Une stratégie payante pour les tarifs des places ?
Au coup d'envoi de ce match d'ouverture, peu de sièges vides étaient visibles dans l'enceinte floridienne d'une capacité de 65.000 places. De quoi rassurer la Fifa, organisatrice de cette compétition, alors que beaucoup de billets restaient à écouler ces derniers jours. Sa politique de réduction de prix drastique "parfois jusqu'à 80% du prix d'un ticket) a semble-t-il payé.
Gianni Infantino, le patron de la Fifa, avait affiché sa confiance jeudi en pariant sur le fait que le stade ne serait pas vide. Il a donc été exaucé, alors que le contexte n'est pas simple dans le pays d'accueil de cette première Coupe du monde, avec des manifestations d'ampleur limitée qui se multiplient dans plusieurs villes contre la politique migratoire musclée du président américain. Il avait ainsi ordonné le déploiement de militaires à Los Angeles, où le Paris SG jouera dimanche contre l'Atletico de Madrid.