Coupe du monde des clubs 2025: l’échange touchant entre le coach de Botafogo et trois joueurs du PSG

La défaite du Paris Saint-Germain vendredi face à Botafogo (1-0) avait un goût un tout petit peu moins amer pour trois joueurs parisiens. Bien que battus pour leur deuxième rendez-vous en Coupe du monde des clubs, Gonçalo Ramos et Pacho, titulaires face à l'équipe brésilienne, et Joao Neves, entré en jeu en seconde période, étaient au moins heureux pour un adversaire, Renato Paiva, coach de Botafogo.
L’entraîneur portugais de 55 ans n’est pas un inconnu pour les trois champions d’Europe. Arrivé à Benfica en 2004, il a coaché de nombreuses équipes de jeunes au centre de formation du club lisboète. Il a ainsi eu sous ses ordres Joao Neves et Gonçalo Ramos avant de rejoindre en 2020 l’Equateur et l’Independiente del Valle où un certain Willian Pacho commençait à se faire remarquer.
"Vous méritez vraiment ce qui vous arrive"
Les années ont passé mais les trois Parisiens n’ont pas oublié d’aller saluer chaleureusement Renato Paiva après la rencontre au Rose Bowl de Pasadena. S’ils lui ont fait part de leur immense gratitude, le technicien l’a joué modeste: "Ils n'ont pas besoin de me remercier. S’ils en sont là, c’est avant tout grâce à eux", confie-t-il dans un entretien à Globo. "Ils étaient frustrés par la défaite, mais j'ai senti un peu de bonheur à travers leurs étreintes et leurs paroles."
Ce fut surtout le cas avec Gonçalo Ramos et Pacho, deux joueurs dont il était plus proche. "Gonçalo m'a dit: 'Monsieur, je déteste perdre, mais si je dois perdre, alors autant que ce soit contre vous. Je suis très heureux pour vous, car vous méritez vraiment ce qui vous arrive'", rapporte Paiva.
L'émotion de Pacho
Au sujet de Pacho, le Portugais assure que le défenseur central du PSG était très ému au moment de le serrer fort dans ses bras avant de révéler quelques confidences: "Il m'a dit: 'J'ai beaucoup rêvé d'être footballeur professionnel, d'atteindre des sommets, mais si vous m'aviez dit que j'y arriverais si vite, je ne l'aurais pas cru. Vous êtes celui qui m'a ouvert les portes pour mes débuts professionnels.'" Et Paiva de conclure, comblé: "C’est pour ces moments que le travail d'un entraîneur de football vaut la peine."