Nike a déjà pris ses précautions

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L’affaire a été révélée mercredi par le Canard enchaîné. Un cadre de la FFF salarié du centre technique de Clairefontaine et surnommé « planche pourrie » par ses détracteurs, a été repéré près de Strasbourg à l’occasion d’un vide-grenier en train de revendre des équipements de l’équipe de France siglés Adidas… Selon nos informations, l’événement s’est tenu à quelques centaines de mètres seulement du siège de l’équipementier historique de la FFF. L’homme a été repéré par un élu de la fédération qui plus est, salarié d’Adidas.
Des plaintes ont été déposées et la PJ de Versailles suit discrètement l’affaire. « Les larcins sont nombreux voire monstrueux, confirme un salarié de Clairefontaine, mais impossible de le chiffrer raisonnablement à cause de l’absence d’une véritable traçabilité ou d’un inventaire digne de ce nom. »
Unité de stockage
Pour éviter ces dérives, Nike qui remplace Adidas le 1er janvier 2011 et qui a signé un contrat de 42M€ par an jusqu’en 2018 avec la FFF, a pris ses précautions. La marque à la virgule a demandé à la FFF de construire une véritable unité de stockage à côté du terrain Pibarot. Ce local sécurisé où sera entreposée la dotation sera directement géré par un employé de Nike détaché auprès des équipements à Clairefontaine.
Le staff de Laurent Blanc s’est d’ailleurs enrichi, et ce n’est pas un hasard, d’un intendant général, Stéphane Saliu, afin de professionnaliser et de rationnaliser la gestion des équipements auprès des joueurs. Plus question de gaspillage ni de chapardage…