RMC Sport

OM : Michel en dix déclarations

Michel

Michel - AFP

Très critiqué ces dernières semaines, Michel a été licencié de son poste d’entraîneur de l’OM ce mardi, à la veille de la demi-finale de la Coupe de France à Sochaux. Retour sur huit mois de déclarations en tout genre…

« Au-delà des résultats, il faut être à la hauteur de ce club, de sa passion, du sentiment pour cette équipe. Cette ville a un visage historique. Il faut la représenter et la respecter. Je veux diffuser ça aux joueurs (…) Moi, je viens d’un endroit où il y a 90 000 spectateurs, le stade Santiago Bernabéu, et c’est moins chaud qu’ici ! »

Quelques jours après son premier match sur le banc de l’OM, Michel accorde une longue interview à La Provence dans laquelle il s'exprime sur le challenge qui l’attend et sa nouvelle ville. L’opération séduction a commencé…

« Je connais très bien Valbuena. Il est passé d’un club à un autre, de l’OM à l’OL. Il faut voir cette chaleur, cette ambiance, surtout sur le terrain et non pas dans les tribunes. Il est clair qu’on ne lui offrira pas de confiseries, mais ça restera une rivalité sur le terrain. »

Pour son quatrième match sur le banc de l’OM, le technicien espagnol a droit à son premier gros choc face à Lyon. En conférence de presse Michel annonce la couleur à Mathieu Valbuena, de retour au Vélodrome.

« Le Real et l’OM sont mes équipes. Les deux ont un point commun : elles aiment bien battre le PSG. »

Présent en conférence de presse à la veille de Marseille-Braga en Ligue Europa, Michel s’est permis un petit tacle en direction du Paris Saint-Germain. L’ancien joueur du Real Madrid chambre la défaite du club de la capitale face aux Merengues en phase de poules de la Ligue des champions (1-0).

« Thauvin n’est pas un joueur que j’ai demandé, mais tout bon joueur est le bienvenu. (…) J’ai toujours besoin d’un attaquant. »

A quelques heures de la fin du mercato hivernal, Michel n’a toujours pas de nouveau numéro 9 pour suppléer Michy Batshuayi dans son effectif. Si Florian Thauvin est revenu, le technicien espagnol a fait remarquer qu’il n’était pas le buteur qu’il attendait.

« Lassana Diarra est un vrai homme. Il nous en manque dix pour le moment... »

Après une série de défaites au mois d’octobre, Michel demande à ses troupes de prendre exemple sur Lassana Diarra.

« Je veux rester prudent, mais je pense que j’en suis capable. Je vois d’autres collègues passer (sur le banc du Real) et je m’y sens prêt. Mon désir, c’est que le Real Madrid gagne beaucoup de matches. »

Interrogé par la radio espagnole Onda Cera sur un éventuel retour à Madrid, celui qui a joué au Real (1982-1996) et a ensuite entraîné le Castilla (2006-2007) se dit capable d’entraîner l’équipe première de la Casa Blanca.

« Je crois que vous devriez demander à Mendy pourquoi il a autant de pépins physiques. »

Furieux après le match nul de l’Olympique de Marseille sur la pelouse de Lorient (1-1), l’entraîneur de l’OM est agacé par les blessures récurrentes de son latéral gauche, sorti ce soir-là au quart d’heure de jeu.

« Être joueur à l'OM, c'est l'être 24h sur 24. Je ne vis pas 24h sur 24 avec mes joueurs, il y a des choses que je ne sais pas. »

Quelques jours plus tard, Michel ne décolère pas et en remet une couche. Une petite pique de plus en direction de Benjamin Mendy…

« Pour vos donner une idée sur une échelle de 1 à 10 : avec mes joueurs c’est 9 et avec le président c’est 6. »

Au début du mois d’avril, la menace de licenciement qui pèse sur les épaules de Michel ne fait que s’accroître. Malgré un contexte difficile, l’entraîneur de l’OM assure encore entretenir des relations cordiales avec son président Vincent Labrune.

« Il m'a déçu en tant que personne et en tant que représentant du club. »

Egratigné publiquement par la légende du club, Basile Boli, le coach de l'OM lui répond quelques jours après (à la suite du match contre Bordeaux (0-0) Boli avait déclaré : « Je ne comprends pas cette composition. On a un joueur qui a marqué 15 ou 16 buts depuis le début de la saison et qui n'est pas aligné (Michy Batshuayi, ndlr). Il y a beaucoup de choses qui ne vont pas »).