RMC Sport

Petit : « Intéressé par la présidence de la FFF en 2016 »

Emmanuel Petit

Emmanuel Petit - -

Présent à une conférence autour du thème des solidarités entre professionnels et amateurs dans le football, Emmanuel Petit a balayé pour RMC Sport les sujets en vogue, comme la présidence de la FFF, Zidane sélectionneur, ou encore l’actualité d’Arsenal, son ancien club.

Emmanuel, allez-vous briguer la présidence de la FFF en 2016 ?

Oui, je suis intéressé pour me présenter dans 4 ans (…) Il faut savoir se lever pour ses convictions et ses valeurs et il faut franchir le pas. C’est bien de parler, c’est mieux de pouvoir proposer des alternatives, et c’est mieux encore de pouvoir s’engager sur le terrain. Si vous voulez que les choses changent, il faut savoir s’investir. Je suis conscient que je m’expose. Mais ça fait 20 ans que je m’expose. A force de me faire taper dessus, j’ai une peau de crocodile, donc à ce niveau-là, je suis assez serein.

On parle de Zinedine Zidane à la tête de l’équipe de France Espoirs. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Je trouve que devenir entraîneur serait un choix courageux de sa part. Beaucoup de gens estiment qu’il ne s’expose jamais vraiment, qu’il est toujours en retrait. Ça prouve qu’il a changé, qu’il a mûri. Ça prouve aussi qu’il a envie de prendre ses responsabilités. Moi je m’en félicite. Ca fait tellement longtemps que j’attendais qu’un garçon comme Zizou puisse s’engager sur le terrain et exposer ses idées et ses valeurs. Ça m’intéresse beaucoup !

Que pensez-vous de la situation d’Arsenal, votre ancien club, qui n’a plus gagné de titre depuis 2005 ?

Qu’est-ce que vous voulez qu’ils fassent ? Qu’ils fassent comme beaucoup de clubs européens en allant sur le terrain de la surenchère, au détriment du fair-play financier et de l’équité sportive ? C’est un des rares clubs de l’élite européenne à essayer d’avoir un budget équilibré en permanence. Moi, je m’en réjouis ! Si tout le monde jouait le jeu, croyez-moi qu’Arsenal serait premier en Premier League.

Propos recueillis par Camille Gelpi