Piat : « On ne vas pas en rester là »

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Après la décision du Conseil d’Etat, qui a jugé le 24 février non recevable le recours des syndicats de sports collectifs contestant les mesures de localisation liées à la lutte antidopage, le président de l’Union nationale des footballeurs professionnels a clairement affiché sa détermination à poursuivre le combat. « Les explications du Conseil d’Etat nous semblent légères. On réfléchit à contester la constitutionnalité de l’ordonnance (du 14 avril 2010 mettant en conformité la législation française avec le code mondial antidopage) ou aller devant la Cour européenne des droits de l’homme. On pense que c’est disproportionné d’aller au-delà des 11 mois et une semaine de compétition des joueurs en allant les contrôler pendant leurs trois semaines de vacances. (…) Le jour où on dira qu’il y a beaucoup de dopage, pourquoi pas, mais pour l’instant il n’y en n’a pas », a déclaré Philippe Piat, mardi à RMC Sport.