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Pirès et Trezeguet en pré-retraite en Inde

Robert Pires, ici lors d'un match de gala.

Robert Pires, ici lors d'un match de gala. - -

L’Inde est la nouvelle destination à la mode des joueurs de foot sur le déclin, en fin de carrière ou carrément à l’arrêt. Un nouvel eldorado qui fleure bon la maison de retraite dorée.

A côté, la MLS et le championnat qatari passeraient presque pour des centres de formation. Avec son lot de vieilles gloires en approche imminente (Pirès, Trezeguet, Ljunberg, Saha, Capdevila, Luis Garcia, David James…) ou en passe d’arriver, l’Indian Super League (ISL) ressemble à s’y méprendre à une maison de retraite plaquée or.

Après plusieurs tentatives infructueuses depuis 2007 pour implanter le foot en Inde, les autorités locales via le géant mondial du marketing sportif IMG ont décidé de (re)lancer un nouveau championnat qui verra le jour en octobre (après un essai avorté l'an passé) et qui s’étirera seulement quatre mois. Un championnat encore un peu obscur, à l’image de son site officiel toujours en construction, qui débutera sous forme de championnat classique avant que la dernière ligne droite ne se joue en play-offs.

James remet les gants à 44 ans !

En revanche, ce que l’on sait avec certitude, c’est que l’argent injecté massivement par des businessmen locaux ou autres stars locales du cinéma et du sport a convaincu Robert Pirès (41 ans) de sortir de sa retraite prise il y a… trois ans, à David Trezeguet de s’offrir une ultime pige à 38 ans, au gardien David James de renaître de ses cendres à 44 ans ou encore à Fredrick Ljungberg de reprendre du service à 37 ans. Et dans des clubs dont le nom fleure bon les navets de Bollywood, tels que l'Atlético de Kolkata, le FC Pune City, le Delhi Dynamos, les Bangalore Titans ou encore le Kerala Blasters. Tout un programme !

Toutes ces franchises seront rattachées à huit des plus grandes villes de l’Inde, à savoir Pune, Mumbai, Chennai, Kolkata, Kochi, Goa, Delhi et Bangalore. Un challenge de taille pour le football indien, totalement éclipsé par le cricket et le hockey sur gazon, et dont la popularité dans son pays est à peu près équivalente à celle du curling en France. Autant dire que c’est pas gagné…

GM