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Platini toujours aussi hostile à la vidéo

Le président de l'UEFA en a assez des défenseurs de l'arbitrage vidéo

Le président de l'UEFA en a assez des défenseurs de l'arbitrage vidéo - -

Le président de l’UEFA a accepté de faire le point sur l’actualité du ballon rond dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Le résultat est pour le moins explosif.

L’arbitrage vidéo appliqué aux matches de football, on le sait, ce n’est pas franchement du goût de Michel Platini. Alors, lorsqu’on interroge le président de l’UEFA à ce sujet, ce dernier se montre assez cinglant, notamment envers la personne d’Arsène Wenger, l’entraîneur le plus virulent sur ce sujet. « Moi, je parle de foot, lui de business. Il faut arrêter avec Wenger et tout ça. C'est tout pour ma gueule, c'est TPMG, Arsène ! J'espère que l’arbitrage vidéo ne verra jamais le jour. Je me ferai une joie qu'Arsène Wenger ne la voit jamais. Si on commence à mettre la vidéo, il n’y aura plus d’arbitres dans dix ans, on se passera des journalistes sportifs, on se passera des consultants, tout sera chloroformé ». Egalement interrogé sur le prochain Euro (qui aura lieu en 2012 en Pologne et en Ukraine), Platini n’a pas exclu, sans la confirmer, la possibilité de voir ce dernier déplacé au niveau du calendrier international.

Le président de l’UEFA s’est dit toujours aussi déterminé à dénoncer les paris illégaux sur les scores des matches mais n’a pas montré, en revanche, un véritable enthousiasme quant à l’application de la règle du 6+5 (l’obligation qui pourrait être faite aux clubs d’avoir au moins six joueurs du pays pour lutter face au problème d’identité nationale, ndlr) voulu par Joseph Blatter, son homologue à la FIFA. « Moi aussi, j’aimerais bien rouler à 150 sur l’autoroute, fumer une cigarette dans les entreprises, mais c’est interdit. La FIFA est en négociation mais j’ai dit au président de la FIFA que je le soutenais mais que je ne pouvais pas me battre pour lui ».

Enfin, satisfait de la performance de Cluj en Ligue des Champions, Platini a également tenu à revenir sur son soutien à Raymond Domenech. « J’ai soutenu Domenech pour des raisons techniques parce qu’il est plus facile de recommencer avec quelqu’un qui est en place que de changer tout de suite avant les qualifications pour la Coupe du monde. Et puis, ce n’est pas le fond qu’on lui reproche, c’est la forme, ce n’est pas une question de football, c’est une question de relation avec les médias. Il n’a qu’à mettre du sien, la presse aussi et on trouvera un équilibre ».

La rédaction