Ponthieu, candidat de la « rupture »

François Ponthieu, habitué des instances fédérales, a déclaré vendredi sur RMC son intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle de la FFF. Avec un discours résolument réformiste.

C’est un candidat surprise, inconnu du grand public, qui vient de s’annoncer à l’élection du président de la FFF, prévue au mois de décembre. A 50 ans, François Ponthieu, ancien président de la DNCG, ex-membre de l'ancien Conseil fédéral, et aujourd'hui membre de la Commission fédérale de l'arbitrage, s’est présenté en faveur d’une « rupture ». A la faveur des difficultés économiques que traverse le pays, il préconise de « se recentrer sur notre mission de service public , à destination de la jeunesse et de l’éducation en remettant au cœur de notre action l’éthique, l’autorité, et le respect. » Un mot d’ordre qui renvoie opportunément aux priorités de François Hollande, pendant sa campagne, qui avait mis l’école et la jeunesse au cœur de son programme.
Concrètement, Ponthieu veut « accroitre les échanges entre l’école, les entreprises et les clubs de football. » L’ancien patron du gendarme de la comptabilité des clubs entend restaurer la valeur équipe de France et le poids que représente le fait de porter le maillot tricolore. « Si je suis élu, il ne sera pas question de rémunérer un joueur qui ira en équipe de France. » Avançant à découvert, Ponthieu a affirmé avoir annoncé sa décision à Le Graët et Thiriez, ainsi qu’aux présidents de clubs professionnels, aux ligues et aux districts. Il est, en tout cas, le premier adversaire déclaré du Breton aux élections.