
A la recherche de la gloire perdue

Scène de joie du côté de Birmingham... Une image bien rare ces dernières semaines. - -
Souvent considéré comme l’un des principaux outsiders derrières les « intouchables », Aston Villa veut retrouver sa gloire d’antan. Celle qui lui avait permis de remporter la Ligue des champions en 1982 (on l’appelait alors la Coupe des clubs champions). Depuis, hormis deux Coupes de la Ligue (1994 et 1996), le club de Birmingham sacré 7 fois champion d’Angleterre, court après son prestigieux passé. Or si ces deux dernières saisons avaient été très convaincantes avec deux très belles 6e places, celle-ci est très mal engagée.
Quinzième de Premier League, l’équipe entraînée par Gérard Houllier depuis le mois de septembre dernier reste sur cinq défaites lors de ses six derniers matches. Pas franchement très rassurant avant de se rendre à Manchester City ce mardi (16h) puis à Chelsea dimanche (14h30) : « Nous savions que le chemin serait très difficile, assurait il y a quelques jours Paul Faulkner, le chef exécutif d’Aston Villa. Depuis que Randolph (Lerner, le président), a pris les commandes du club en 2006, notre objectif est toujours de travailler sur le long terme, à l’image de Sir Alex Ferguson à Manchester United. »
Pires : « C’est compliqué… »
En attendant de rivaliser, un jour peut-être, avec les Diables Rouges, le club d’Aston Villa, battu à domicile par Tottenham dimanche (2-1), regarde désormais derrière lui puisqu’il ne dispose plus que de cinq longueurs d’avance sur Wolverhampton, la lanterne rouge. « C’est compliqué pour le club et pour Gérard Houllier, reconnaît Robert Pires qui a rejoint Birmingham mi-novembre. C’est aussi difficile pour moi d’arriver dans une équipe qui est en difficulté. » Si Aston Villa limite la casse durant la période des fêtes, Gérard Houllier et ses troupes espèrent retrouver le sourire et des ambitions pour 2011. Mais le rôle de trouble-fête n’est d’ores et déjà plus vraiment d’actualité. Quant à la gloire…