Arsenal: Wenger estime que le club a laissé son "âme à Highbury"

Dans un entretien pour beIN Sports, Arsène Wenger s'est remémoré le changement de stade opéré en 2006 par Arsenal. L'entraîneur français estime que les Gunners ont tout simplement laissé leur âme à Highbury en s'installant dans le moderne Emirates Stadium.

L'heure est à la nostalgie pour Arsène Wenger. Et à une pointe de regrets, aussi. Dans un entretien accordé à la branche britannique de beIN Sports, l'emblématique entraîneur français est revenu sur le changement de stade opéré en 2006 par Arsenal. Cette année-là, les Gunners avaient dit adieu à leur mythique enceinte d’Highbury pour s'installer dans le très moderne Emirates Stadium et ses 60.000 places.

Quitter ce lieu inauguré en 1913 et ayant accompagné quelques unes des plus pages de l'histoire d'Arsenal, mais devenu trop petit pour les grands desseins du club, avait été un déchirement pour les supporters. Et pour Wenger.

"Highbury est lié à l'amour"

"Vous êtes toujours en mesure, en tant que club de football, d'avancer ou de rester dans le passé. Pour rivaliser avec les autres clubs, nous avons dû construire un nouveau stade. Les règles avaient changé. Nous voulions créer la même chose qu'à Highbury, mais nous avons laissé notre âme à Highbury", a-t-il reconnu.

"Nous n'avons pas retrouvé la même atmosphère. Pour moi, Highbury est lié à l'amour. L'amour pour la période que j'ai vécue, l'attitude exceptionnelle des fans, les matchs exceptionnels auxquels j'ai assisté. C'est une place spéciale dans mon cœur", a souligné l'Alsacien, resté 22 années sur le banc des Gunners (1996-2018).

Un sentiment partagé par Thierry Henry, comme l'a expliqué jeudi l'ancien attaquant dans un podcast de Sky Sports: "Je sais que c'est bizarre mais il n'y a rien au-dessus de Highbury pour moi. J'ai joué dans beaucoup de stades, de plus grands stades, de plus beaux stades en termes de construction ou quoi que ce soit, mais Highbury est Highbury et ça le sera toujours. Rien ne peut rivaliser avec Highbury pour moi."

RR