Arsenal: Wenger n’est "pas candidat" à la présidence du club

"Je suis Arsenal", a plaisanté Arsène Wenger sur beIN Sports après un lapsus de son interlocuteur, mais il ne prendra pas pour autant les rênes de ce club auquel il a tant donné. La place est pourtant libre depuis le départ à la retraite de Chips Keswick en mai dernier. L’ancien directeur de la banque d’Angleterre, âgé de 80 ans siégeait au conseil d’administration depuis 2005. Il était devenu président en 2013. Et le nom d’Arsène Wenger a immédiatement circulé comme une piste sérieuse pour lui succéder.
Arsen(al) Wenger
"Le candidat dit qu’il n’y a pas de candidat", s’est toutefois amusé le technicien français samedi, désormais responsable du développement du football à la FIFA. Wenger le bâtisseur a quitté sa maison d’Arsenal en 2018, et lui a certainement dit au revoir à tout jamais. Contesté par les supporters londoniens lors de ces dernières années, Arsène Wenger restera malgré tout l’entraîneur le plus couronné de l’histoire du club après vingt-deux années d’une aventure hors-norme qui aura débuté dans l’anonymat total au moment sa nomination, en septembre 1996.
Son goût pour la post-formation des jeunes joueurs élevés au rang de stars, une particularité qu’il a cultivée tout au long de son mandat d’entraîneur, le jeu léché et rapide pratiqué par son équipe, les titres, aussi… Wenger a marqué ce club de son empreinte, et c’est tout un championnat qui a opéré sa révolution dans son sillage, pour devenir le meilleur du monde. Wenger aura soulevé trois titres de premier league (et sept FA Cup), dont la saison des invincibles (2003-2004), avec un record de 49 matches sans défaite qui tient toujours. Et pour longtemps encore.