Evra : « Ma cote a triplé… »

Copieusement sifflé par le stade Louis-II lors de la rencontre amicale entre une sélection de Manchester United et l’OM (8-2 pour Marseille), mardi soir à Monaco, Patrice Evra a répondu à ses détracteurs avec un soupçon d’humour et un zeste d’impertinence. Sans oublier d’évoquer l’équipe de France.

Patrice, à la veille de l’annonce de la liste de Laurent Blanc pour France-Chili (10 août), êtes-vous impatient à l’idée de retrouver les Bleus ?
Bien sûr. On a bien fini la saison avec ces petits matches amicaux. Maintenant, on va repartir sur des bonnes bases. Tout se passe bien avec l’entraîneur et il y a un bon groupe. A partir de là, c’est une nouvelle histoire qui commence. Vu ce qui s’est passé dernièrement, pour l’instant, c’est en bonne route. Avec les Bleus, il s’est passé quelque chose, maintenant, c’est du passé. Je suis revenu en équipe de France. Là, il faut continuer.

Vous avez été sifflé à chaque ballon face à l’OM. Comment expliquez-vous cet accueil si particulier alors que vous avez joué à Louis-II pendant plusieurs saisons ?
Il ne faut pas voir les choses comme ça. Depuis Nice, depuis Monaco, je me suis toujours fait siffler par les supporters de l’OM. Mais après le match, ce sont les premiers à se battre pour avoir mon maillot. Donc c’est toujours bon enfant. C’était pareil lors du match de Ligue des Champions. Vraiment, il n’y a pas de problème.

« Le seul endroit où je me fais siffler en France, c’est à Marseille »

Ne pensez-vous pas que ces sifflets aient un lien avec le fiasco de Knysna lors de la Coupe du monde 2010 ?
Non. Honnêtement, le seul endroit où je me fais siffler en France, c’est à Marseille. Il n’y a donc aucun lien avec l’équipe de France. D’ailleurs, quand je suis à l’aéroport ou n’importe où en France, je me rends compte que ma cote a même triplé. (Sourires.)