Gervinho : « J'aurais aimé que Nasri reste »

Invité ce jeudi de Luis Attaque, Gervinho n'a pas caché ses regrets suite aux départs de Samir Nasri et de Cesc Fabregas. Pour autant, l'international ivoirien reste persuadé qu'Arsène Wenger reste l'homme de la situation à Arsenal.

Gervinho, comment se passe vos premiers pas en Premier League ?

Ça se passe très bien en Angleterre. Mon adaptation s’est bien passée. C’est un autre niveau. J’ai aimé le football français même si ce sont deux styles différents. On prend du plaisir. C’est un peu difficile en ce moment mais tout devrait rentrer dans l’ordre maintenant.

Vous prenez du plaisir mais pourtant, mercredi soir, vous avez eu chaud en barrage retour de Ligue des Champions.

Il y a eu des temps forts et des temps faibles des deux côtés. On a eu de la chance et on a su concrétiser les occasions qu’on a eues.

Avec les départs de Samir Nasri et de Cesc Fabregas, Arsenal apparaît pour le moins affaibli.

C’est une nouvelle équipe. On va voir un nouveau visage d’Arsenal. Samir et Cesc sont partis. Il faut tourner la page et se concentrer sur le reste de la saison.

Ne plus avoir la possibilité de jouer avec ces deux joueurs ne vous chagrine pas ?

J’aurais aimé jouer avec Samir et Cesc. J’aime jouer avec des grands joueurs. C’est dommage. Ils sont partis rejoindre de grands clubs, tenter leur chance ailleurs. J’espère avoir un jour l’occasion de rejouer avec eux.

On sait qu'Arsenal suit avec beaucoup d’intérêt votre ancien coéquipier, Eden Hazard. Avez-vous cherché à inciter votre coach à formuler une offre à Lille ?

Je n’ai pas discuté de ça avec le coach. Eden, c’est un bon joueur. Si le coach estime qu’il peut apporter quelque chose à l’équipe, ce sera à lui de décider.

Que pensez-vous des critiques qui s'abattent actuellement sur le management d’Arsène Wenger ?

Je pense que ce sont des moments difficiles à traverser. Ce n’est pas évident pour lui. Je sais que la qualification (ndlr, pour la phase de poules de la Ligue des Champions) était un grand soulagement. Il avait une grande pression avant le match. Il fait partie des grands entraîneurs et sait gérer ce genre de situation.