
Les simulateurs seront sanctionnés de manière rétroactive en Premier League

- - AFP
Jamie Carragher a été l'un des premiers à réagir sur Twitter. Quelques minutes après l'officialisation par la fédération anglaise de football (FA) de la création d'une nouvelle réglementation "anti-simulateur", l'ancienne gloire de Liverpool s'en prenait directement à Manchester United, l'ennemi de toujours. "More problems for Man Utd next season." (l'année prochaine, Manchester United va avoir plus de problèmes).
Carragher sous-entend ainsi que les Reds Devils seraient des maîtres de la simulation... Impossible de savoir s'il a raison ou non, une chose est sure, l'année prochaine, les joueurs de "Premier League" devront faire attention. Jeudi, la FA a autorisé la sanction des simulations sur un terrain de football de manière rétroactive.
La procédure ne s'appliquera que si la simulation est à l'origine d'un pénalty ou d'un carton rouge
Pour la saison 2017/2018 de "Premier League", un groupe composé d'un ancien officiel, d'un ancien entraîneur et d'un ancien joueur sera chargé de revisionner une action considérée comme litigieuse. Si ce dernier, est unanimement convaincu d'un acte de simulation. Alors il l'indiquera à la FA qui prendra des sanctions contre le joueur incriminé.
Une telle procédure ne pourra être utilisée que si l'acte de simulation a entraîné un penalty ou l'exclusion d'un joueur sur carton rouge. Le procédé serait en fait le même que celui utilisé pour sanctionner une action qui aurait dû valoir carton rouge (acte de violence, etc.) qui n'aurait pas été vu en direct par les officiels.
À lire aussi >> L'Arbitrage vidéo sera utilisé durant la Coupe du monde 2018
À noter qu'un joueur reconnu coupable de simulation par ce biais, se verrait sanctionner de deux matchs de suspension. Cette réglementation s'inscrit dans la suite logique de celle déjà imposée par la fédération écossaise de football en 2011, qui proposait aussi deux matchs de suspension pour les actes de simulation ayant échappés aux officiels. Par le passé, la FIFA s'est montrée réticente à l'idée de sanctionner de manière rétroactive les simulateurs. Désormais, avec l'apparition future de l'arbitrage vidéo, le débat pourrait être relancé.