Muamba toujours dans un état critique

Quarante-huit heures après avoir été victime d’un arrêt cardiaque lors de Tottenham-Bolton, le natif de Kinshasa Fabrice Muamba lutte toujours pour sa vie. L’émotion outre-Manche, et même en Europe, est immense.

« Tout le monde prie pour Fabrice. C’est très important et cela a été une vraie source d'énergie pour sa famille. Nous savons que c’est une période très difficile pour tous les gens concernés. Nos pensées vont à la famille de Fabrice. Nous espérons qu'il s'en sortira. » C’est par ces mots, parfois dérisoires en de telles circonstances, qu’Owen Coyle, le manager de Bolton, a conclu sa visite au chevet de Fabrice Muamba, son défenseur, victime la veille d'un arrêt cardiaque en plein match de Cup.

Hospitalisé d’urgence, l'Anglais d'origine congolaise, âgé de 23, a été réanimé juste avant son admission au London Chest Hospital.Immédiatement placé en soins intensifs et sous anesthésie, Muamba restait ce dimanche « dans un état critique », comme le souligne un communiqué publié par l'établissement londonien.

« Priez pour Muamba »

Tout au long de la journée, des manifestations ou autres gestes de soutien ont fleuri aux quatre coins de l’Angleterre. « Priez pour Muamba », avait ainsi écrit sur son T-shirt le défenseur Gary Cahill, ancien coéquipier du joueur africain à Bolton. Des fleurs ont été déposées par centaine devant l’entrée du stade des Wanderers. A Newcastle et à Wolverhampton, joueurs et spectateurs ont applaudi une minute durant en hommage au joueur hospitalisé. Quant aux joueurs tels Wayne Rooney (Manchester United), Jermaine Defoe (Tottenham) ou encore Robin Van Persie (Arsenal), ils se sont fendus d’un message posté sur les réseaux sociaux.

Ailleurs, l’émotion était aussi vive. Iniesta a également adressé un message de son compte twitter. En Italie, le joueur de la Juventus Turin, Andrea Pirlo, a dédié son but au joueur de Bolton. Mieux encore, les joueurs du Real ont dévoilé ce dimanche soir un T-shirt à « deux entrées », avec « Courage Abidal ! » inscrit d’un côté, et « Remets-toi vite Muamba! », de l’autre.