Nasri n’aura pas suffi

Samir Nasri n'aura pas suffi - -
Il était attendu, il n’a pas déçu. Samir Nasri s’est montré en vrai patron d’Arsenal, mercredi à l’Emirates Stadium, et son association avec Cesc Fabregas, a fait des merveilles face à Manchester City (0-0). Même si les Gunners ne sont pas parvenus à faire rompre la formation de Roberto Mancini, forte de son statut de meilleure défense de la Premier League (16 buts encaissés), la doublette franco-espagnole a donné le tournis aux partenaires de Carlos Tevez, meilleur joueur de City avec Yaya Touré.
Sous les yeux de l’ex-idole locale, Thierry Henry, Nasri a multiplié les percées et les crochets, véritable dépositaire du jeu d’Arsenal. Une ouverture à Fabregas à la demi-heure de jeu, alors que Van Persie (9e) et Walcott (24e) avaient déjà donné des sueurs froides à Joe Hart, faisait bondir Mancini sur son banc. Walcott encore (30e), Van Persie (40e), Fabregas (42e), faisaient tanguer les Citizens.
Et quand il n’est pas menaçant, l’ancien Marseillais sait faire le boulot en défense comme en début de seconde période sur Richards (53e), ou être l’auteur d’un bon décalage pour Fabregas (68e). Enfin une frappe contrée (71e), à l’image des occasions d’Arsenal systématiquement repoussées par City, et l’équipe d’Arsenal quitte la pelouse avec des regrets.
Nasri peut négocier son contrat en toute confiance
Ce 0-0 qui n’a rien d’un match nul fait cependant les affaires de Manchester United (44 points) et confirme les ambitions de City (42). Arsenal (40) produit un football séduisant, à défaut de savoir conclure. Nasri est pour beaucoup dans le beau jeu actuel de l’équipe d’Arsène Wenger. Ne manque qu’un brin de réalisme pour concrétiser la domination des Gunners. L’international français, à Arsenal jusqu’en 2012, peut négocier son contrat en toute confiance.