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Pires : « Que la FFF se taise un peu ! »

Ancien joueur des Gunners, Robert Pires s'est maintenu en forme avec son ancien club avant de signer pour Aston Villa

Ancien joueur des Gunners, Robert Pires s'est maintenu en forme avec son ancien club avant de signer pour Aston Villa - -

Arrivé mi-novembre à Aston Villa, actuellement 15e de Premier League, Robert Pires, 37 ans et 79 sélections avec les Bleus, est très critique à l’égard de la Fédération Française de Football. Entretien sans langue de bois avant de défier Manchester City ce mardi (16h) pour la 20e journée du championnat anglais.

Robert Pires, Aston Villa qui a été battu face à Tottenham (2-1) dimanche lors du Boxing Day, traverse une période très difficile…

Oui. C’est compliqué pour le club et l’entraîneur (Gérard Houllier, ndlr). C’est aussi difficile pour moi d’arriver dans une équipe qui est en difficulté. Mais j’assume totalement mon choix. Mardi, on va se frotter à une équipe qui joue le titre, Manchester City.

Avant de rejoindre Aston Villa mi-novembre, des clubs français vous ont-ils contacté ?

J’ai eu des touches avec Nice et Saint-Etienne. Mais lorsqu’ils m’ont contacté, j’avais besoin de temps pour réfléchir et eux n’en avaient pas. J’ai accepté leur choix.

« Je veux avant tout prendre du plaisir »

Vous serez en fin de contrat à la fin de la saison. Même si vous avez une option d’une saison supplémentaire, songez-vous à votre reconversion ?

Oui, j’ai 37 ans. Le football, c’est bientôt fini pour moi. On verra…. Ce que je veux, pour l’instant, c’est être performant sur le terrain et surtout de prendre du plaisir.

Que pensez-vous des six premiers mois de Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France ?

Il faudra être patient. Le bilan est intéressant même si on n’a pas joué contre des grosses nations, en dehors de l’Angleterre (victoire 2-1 à Wembley, ndlr). C’était un véritable test selon moi. L’équipe de France à fière allure et je pense qu’on pourra compter sur elle dans les années à venir.

Comprenez-vous le comportement souvent provocateur de Nicolas Anelka, notamment concernant l’affaire des primes ?

Nico n’est pas un provocateur. Il a été provoqué par la Fédération. Comme Thierry Henry lorsqu’il y a eu l’affaire de la main (face à l’Irlande pour la qualification pour le Mondial, 1-1, ndlr). Il a demandé du soutien et il n’y avait personne. Que la « Fédé » se taise un peu et laisse faire les joueurs. C’est pour cela que des joueurs sont en guerre contre elle et je les comprends. Avec tout ce qui s’est passé et ce qui se passe encore avec les primes, il faut dire stop et laisser Laurent Blanc travailler dans de bonnes dispositions. Actuellement, ce n’est pas le cas.