Sagna : « Si on veut le titre, il faut se sortir les tripes »

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Avec les difficultés que connaissent Manchester United, Chelsea et Liverpool, on a le sentiment qu’Arsenal a la possibilité de réaliser quelque chose de grand cette saison…
Bien sûr, on a quelque chose à jouer. On a la possibilité de terminer premier à la fin de ce championnat. On veut jouer le coup à fond. On peut soulever un titre qui nous manque depuis pas mal d’années. Il y a deux ans, on est passés tout près. On va se servir de cet échec pour essayer d’être champions.
Quelles sont les ambitions d’Arsenal cette année ?
On a la réputation de bien jouer au ballon. Maintenant le plus important c’est de rester concentré sur notre jeu. Alors pourquoi ne pas être sacré champion cette saison ! L’année passée, on a fait trop de matches nuls. Si on veut le titre, il faut se sortir les tripes. C’est ce qui s’est passé à Stoke (NDLR : victoire 3-1 la semaine dernière grâce à deux buts marqués dans les arrêts de jeu.). On voulait vraiment forcer le destin.
Lors de ce match, votre jeune coéquipier Aaron Ramsay s’est très grièvement blessé. Que retenez-vous de cette rencontre compliquée ?
On retient les deux : la victoire obtenue à l’arrachée et la blessure. Il y a deux ans à Birmingham, c’est Eduardo qui s’était blessé sur un tacle dangereux. Contre Stoke City, on voulait l’emporter aussi pour Aaron. On veut absolument bien terminer la saison. La victoire était donc impérative. J’espère que ce n’est pas trop grave pour lui et qu’il reviendra parmi nous le plus vite possible.
Ce fait de jeu a peut être été une source de motivation supplémentaire…
Après la blessure, on avait tous la rage ! Personnellement, j’avais la haine de prendre autant de coups et de ne pas voir l’arbitre plus nous protéger. La plupart du temps on prend des coups et les arbitres tardent à sanctionner les tacles dangereux. En fait, les adversaires multiplient leurs efforts quand ils jouent contre nous car ils savent qu’ils jouent contre une équipe jeune. Moi-même si je jouais contre une équipe comme Arsenal, c’est ce que j’essaierais de faire. Je ferai tout pour ne pas perdre en musclant mon jeu. Alors quelques fois, il arrive que certaines équipes en fassent un peu trop.
« Arsenal, c’est Auxerre en grand »
Vous avez signé jusqu’en 2014 avec le club londonien. Pensez-vous partir à l’étranger à la fin de votre contrat ?
Je ne me suis jamais posé la question jusqu’à maintenant. A vrai dire, je me sens très bien à Arsenal. Peut être que quand je serai un petit peu plus vieux, je songerai à un départ à l’étranger. Tout cela viendra bien plus tard.
Vu de l’extérieur, on a la sensation qu’Arsenal est un club tranquille. Qu’en est-il réellement ?
Arsenal, c’est Auxerre en grand. C’est un club familial. Tout le monde est vraiment très proche. On est tous unis et tous jeunes. Notre but est de démontrer que l’on peut faire faire de belles choses ensemble.