Quand Aulas critique les contrôles antidopage

Le président de l’Olympique lyonnais est mécontent des horaires des contrôles effectués après les matches.

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a été reçue la semaine dernière par le conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP). Jusqu’à là rien d’étonnant. Le gendarme de la lutte antidopage en France effectue actuellement une série de réunions avec les sports collectifs tricolores (football, rugby, basket, handball, volleyball, hockey sur glace) pour les informer des nouvelles dispositions en matière de localisation des sportifs, en accord avec le code mondial antidopage et la législation française. Quelle n’a pas été en revanche la surprise des représentants de l’AFLD lorsque Jean-Michel Aulas, en tant qu'un des sept vice-présidents de la Ligue, a fait part de son mécontentement contre les contrôles d’après-matches effectués en L1 ! Le président de l’OL a critiqué vertement les horaires tardifs des tests au prétexte que ces derniers « retardaient l’équipe dans leurs vols de retour en avion… » Selon nos informations, ce n’est pas la première fois que les responsables lyonnais manifestent une certaine mauvaise volonté envers les médecins-préleveurs diligentés par l’AFLD. Régulièrement, des gestes d’humeur ont ainsi été rapportés lors des opérations de contrôle. L’échange au siège de la LFP s’est terminé par une poignée de mains entre les responsables de l’OL et de l’AFLD. L’OL parvient à modifier le calendrier des compétitions en fonction de ses intérêts. De là à croire qu’il peut également influer sur la lutte antidopage…

La rédaction - Louis Chenaille