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Quel avenir pour Beckham ?

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Vainqueur de la Major League Soccer ce dimanche avec Los Angeles Galaxy (1-0 face à Houston), la star anglaise se trouve à 36 ans devant le dernier grand choix sportif de sa carrière : Los Angeles, Londres et Paris sont les hypothèses les plus probables. A moins que…

Los Angeles : la raison

David Beckham ne le cache pas, il se sent bien en Californie avec sa femme et ses quatre enfants scolarisés sur place. Le président de Galaxy ne le cache pas, il aimerait beaucoup conserver celui qui, arrivé en 2007, a permis à son club (et au championnat américain) de se faire connaître dans le monde entier… et accessoirement remporter son premier titre en six éditions. Tout semble donc réuni pour que les deux parties s’entendent sur une poursuite de l’aventure commune. Sauf que Beckham n’a pas abdiqué toute ambition sportive internationale, lui qui rêve de conduire la sélection britannique aux JO de Londres l’an prochain, comme il l’avait confié à RMC Sport il y a quelques semaines. Revenir en Europe cet hiver lui permettrait de bénéficier d’un calendrier et d’une exposition plus intenses. Le contrat qu’il signera dans les prochains jours sera sans doute le dernier de sa carrière. L’envie d’un ultime défi dans un club plus huppé est réelle, même si l’ancienne icone de Manchester United et du Real n’a plus rien à prouver.
Probabilité : 30%

Londres : le cœur

Certes, d’autres clubs anglais se sont manifestés pour récupérer « Becks » en cas de départ des Etats-Unis. Leicester (L2), l'ex-club de Sven-Goran Eriksson, s’est notamment positionné avant de faire machine arrière. Mais si le milieu de terrain doit revenir dans son pays natal, ce sera sans doute dans la capitale, où les Queens Park Rangers et Tottenham sont prêts à l’accueillir. Avantage au second, qui avait déjà été à deux doigts de l’enrôler l’hiver dernier. Des problèmes d’assurance avaient notamment fait capoter l’affaire alors que Beckham s’était entraîné avec la tenue des Spurs. Cette fois sera-t-elle la bonne ? Harry Redknapp le souhaite ardemment, même si la situation personnelle de l’emblématique patron sportif du club londonien (problèmes de santé et avec la justice) n’est guère propice à une négociation sereine. Quant au joueur, qui a déclaré vouloir « choisir un club dans lequel il jouera », il pourrait être rebuté par la concurrence au sein d’un club ambitieux. « Je ne sais pas comment je pourrais l’utiliser », a d’ailleurs récemment admis Redknapp.
Probabilité : 25%

Paris : la nouveauté

Cela fait deux mois que Leonardo a publiquement fait part de l’intérêt du PSG version Qatar pour David Beckham. Depuis, les discussions se poursuivent. En pointillés. Mais le directeur sportif et les patrons du PSG semblent plus que jamais décidés à frapper un nouveau grand coup à l’international après le recrutement de Pastore pour 42 millions d’euros. Pour eux, le Spice Boy est « plus qu’un joueur », selon les mots mêmes de Leonardo ; une marque mondialement connue, qui ferait du PSG, en cas d’accord, un club « global » à l’image des modèles anglais ou espagnols. Jamais une telle star n’a évolué dans l’Hexagone. Et peu importe la somme à investir : partout où il est passé, le milieu de terrain a été une affaire rentable. Même à 36 ans, même s’il ne joue pas systématiquement… « Beckham ne refuserait pas le PSG », s’est récemment avancé Leonardo. Son épouse, « fashion victim » absolue, envisagerait d’un bon œil une installation dans la capitale de la mode. Reste à vaincre des réticences culturelles tenaces. Les footballeurs anglais qui ont traversé la Manche ne sont pas légion. Et ceux qui ont réussi en France se comptent sur les doigts de la main.
Probabilité : 35%

Ailleurs : l’exotisme

Personnalité planétaire, David Beckham intéresse potentiellement tous les clubs en mesure de s’offrir ses services. Dernière rumeur, vite démentie, celle de Tijuana, au Mexique. Il pourrait y en avoir d’autres dans les prochains jours. Russie, Chine (Anelka aurait récemment été contacté par un club de Shanghai) : autant de destinations à surveiller, même si la faisabilité, hors offre impossible à refuser comme celle de Makhatchkala à Samuel Eto’o, reste marginale.
Probabilité : 10%

JFP