Qui est Enzo Zidane ?

Enzo Zidane a été appelé ce lundi pour un stage de l’équipe de France des moins de 19 ans. Mais que vaut vraiment le fils aîné de Zizou ? Difficile à dire, même pour le sélectionneur des Bleuets, Francis Smerecki.

C’est un nom qui peut difficilement rimer avec discrétion. Parce que Zidane restera pour toujours associé au jour de gloire du football français, un certain 12 juillet 1998. Un peu mois de 16 ans après le double coup de tête victorieux de son père en finale de la Coupe du monde face au Brésil, Enzo Zidane a été appelé ce lundi chez les moins de 19 ans tricolores. Uniquement pour un stage de trois jours à Clairefontaine (3-5 mars) consacré à des tests médicaux et sans match au programme. Mais une occasion pour le sélectionneur Francis Smerecki de mieux connaître celui qu’il n’a « pas vu jouer personnellement ».

Pour ceux qui ne le connaissent que par les quelques vidéos visibles sur le Web, Enzo Zidane est un milieu offensif droitier, réputé très technique. A un mois de son 19e anniversaire, l’aîné des fils Zidane semble avoir comblé un problème de résistance physique qui a longtemps contrarié sa progression. Cette saison, celui qui doit son prénom à Enzo Francescoli, idole de jeunesse de « Zizou », alterne les titularisations et les matches sur le banc de touche des jeunes du Real Madrid, qui le couve soigneusement.

La France plutôt que l'Espagne

Sa famille, très attentive à son parcours scolaire -il est titulaire d’un Bac ES avec mention bien- a aussi pris soin de limiter au maximum son exposition. Et le jeu des comparaisons qui va forcément de pair. Même si le jeune homme a lui-même involontairement entretenu la filiation en étant expulsé lors d’un tournoi au Qatar il y a un an. Un coup de sang qui n’a pas été sans rappeler ceux qui ont émaillé la carrière de son père.

Sélectionnable par la France et l’Espagne, Enzo Zidane semble avoir privilégié les Bleus pour une éventuelle carrière internationale. Même si une sélection avec les U19 ne l’empêcherait pas d’opter plus tard pour la Roja. « Je ne sais pas s'il a clairement choisi l'équipe, mais il nous a fait part de sa volonté de porter le maillot bleu », explique d’ailleurs Smerecki. Des propos qui confirment ceux de son entourage, pour lequel son hésitation n’est qu’une rumeur entretenue par la presse ibérique. Mais une convocation chez les A, de ce côté ou l’autre des Pyrénées, ne sera pas rapidement à l’ordre du jour.

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La rédaction