Retour vers le futur: ces détails qui auraient pu changer la face du sport entre 1985 et 2015

Marty McFly, le héros de Retour vers le futur, débarquait ce 21 octobre 2015 en provenance de l’année 1985. Et si l’histoire du sport ne s’était pas écrite dans l’intervalle comme celle que nous connaissons ? Et si quelques détails avaient tout changé ? Séquence fiction.

Si Fignon avait mis un casque en 1989…

… la France n’aurait attendu que quatre ans pour avoir un successeur à Bernard Hinault. Sur ce Tour de France 1989, le maillot jaune final échappe à Laurent Fignon et à son catogan pour seulement huit secondes. C’est l’Américain Greg LeMond, avec son casque profilé, qui termine le Tour sur la plus haute marche.

Si Ferguson s’était fait virer en 1990…

… Manchester United ne compterait que sept titres de champion d’Angleterre. En janvier 1990, après huit matches sans victoire, Alex Ferguson est sur le point d’être viré par les Red Devils. Mais il redresse la barre et gagne la Cup, son premier trophée. Treize titres de champion et deux C1 suivront.

Si la faute de Forte avait été sifflée en 1993…

… aucun club français n’aurait encore remporté la grande Coupe d’Europe de basket. Lors de cette finale 1993 entre le Limoges CSP et Trévise, Fred Forte pique le ballon dans les mains de Tony Kukoc à quelques secondes de la fin. Vingt ans plus tard, l’ancien joueur des Chicago Bulls reste persuadé qu’il y avait faute.

Si Ginola avait gardé le ballon en 1993…

… les Bleus auraient vu les Etats-Unis. Injustement, David Ginola est encore considéré comme le seul responsable de l’échec de l’équipe de France dans la course à la Coupe du monde 1994 avec son ballon perdu face à la Bulgarie (1-2). Un adversaire qui battra l’Argentine (groupe) et l’Allemagne (quarts) aux Etats-Unis.

David Ginola lors de France-Bulgarie 1993 © AFP

Si Senna avait suivi son instinct en 1994…

… le Brésil et la F1 fêteraient encore leur idole retraitée à chacune de ses apparitions. A Imola en 1994, la mort de Roland Ratzenberger durant les qualifs incite d’abord Ayrton Senna à ne pas prendre le départ du Grand Prix. Mais le lendemain, il s’élance. Et se tue dans Tamburello.

Ayrton Senna © AFP

Si la voiture de Voet n’avait pas été contrôlée en 1998…

… l’affaire Festina n’aurait pas éclaté sur le Tour de France 1998 et le dopage n’existerait pas dans le cyclisme. C’est avec l’interpellation du soigneur Willy Voet, le coffre de sa voiture plein de produits, que les autorités ont lancé la chasse aux sorciers dans le peloton. Richard Virenque en a fait les frais, à l’insu de son plein gré bien sûr.

Si Ronaldo n’avait pas fait sa crise en 1998…

… le Brésil aurait remporté la finale de la Coupe du monde 1998. Ronaldo, victime d’une crise d’épilepsie la nuit précédant la finale, avait été transparent. En pleine forme, le n°9 de la Seleçao aurait souffrir Frank Leboeuf et les Bleus.

Si Zidane n’avait pas craqué en 2006…

… les Bleus seraient devenus champions du monde à Berlin. En finale de la Coupe du monde 2006, Zinedine Zidane est expulsé pour un coup de tête à Marco Materazzi lors de la prolongation. Avec lui, la séance de tirs au but aurait forcément bien tourné.

Si Manaudou n’avait pas été amoureuse en 2007…

… elle aurait régné sur Pékin en 2008. Championne olympique du 400m à Athènes en 2004, Laure Manaudou quitte son entraîneur Philippe Lucas en 2007 pour suivre en Italie son petit ami Luca Marin. Elle ne retrouvera plus son meilleur niveau et se manquera complètement aux JO 2008 et aux JO 2012, après une courte première retraite.

Si Gerrard n’avait pas glissé en 2014…

… Liverpool aurait été champion d’Angleterre en 2014. Vingt-quatre ans leur dernier titre, les Reds reçoivent Chelsea le 27 avril. Une "balle de match" qu’ils manquent (0-2), avec notamment la glissade de l’idole Steven Gerrard qui offre le premier but à Demba Ba.

Steven Gerrard (Liverpool) © AFP