Sektioui : « Prendre mon temps pour faire le bon choix »

Sacré champion du Portugal pour la troisième avec Porto, Tarik Sektioui devrait quitter le club lusitanien en fin de saison. L’attaquant marocain a confié dans Luis Attaque que plusieurs sont intéressés mais qu’il souhaite prendre son temps.

Tarik Sektioui, on imagine que c’est la fête à Porto après ce quatrième titre d'affilée…
Oui, même si ce n’est pas nouveau pour nous. Porto est habitué à gagner le championnat.

Vous êtes passé par la France et Auxerre. Comment cela s’est-il passé ?
C’était vers 1996/1997, quand j’ai gagné la Coupe d’Afrique juniors. Beaucoup de clubs étaient intéressés, dont des grands clubs comme le Barça ou l’Inter Milan. Mais des gens comme Henri Michel m’ont conseillé d’aller à Auxerre. A 19 ans, c’était le meilleur choix. J’en garde un bon souvenir mais j’ai été malchanceux en me fracturant le pied deux fois en un an, dont la première fois dès le premier entraînement. Ça m’a tout de même permis de travailler beaucoup sur le plan mental. J’ai ensuite passé de très bons moments pendant sept ans en Hollande, à Wilhelm et Alkmaar.

Vous attaquez votre troisième saison à Porto. Est-ce une bonne expérience ?
J’ai été champion trois fois, disputé trois finales de Coupe et gagné la Supercoupe. On peut encore faire le doublé cette saison. A cause ma fracture de la malléole au mois de janvier avec l’équipe nationale, j’ai moins joué cette année. J’avais en plus la possibilité de reconduire mon contrat il y a un an mais quand un joueur souhaite être libre, il prend le risque de moins jouer.

Avez-vous envie de découvrir autre chose ? On parle notamment de vous au PSG…
Je ne peux pas parler directement des clubs intéressés mais lorsqu'un joueur est en fin de contrat et qu’on vient de Porto, il y a forcement des gens intéressés. J'avais la possibilité de partir en décembre mais j'ai préféré finir la saison ici. Aujourd'hui je prends mon temps pour faire le bon choix. Je n’ai pas de préférence sur un pays. Je veux un bon contrat sur les plans sportif et financier.

La rédaction