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Naples: tentative de vol, 5 airtags placés dans sa voiture, filature... le cauchemar de Juan Jesus, "plus jamais en sécurité"

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Arrivé à Naples en août 2021, Juan Jesus a eu le temps d'apprécier sa nouvelle vie. Trois ans plus tard dans cette "si belle ville", le défenseur central "ne se sentira plus jamais en sécurité". Dans la nuit de ce mardi à mercredi, des malfaiteurs ont tenté de voler la voiture de l'international brésilien.

Un retour de vacances bien pénible. Profitant de quelques jours de repos avec sa famille à la montagne durant la trêve internationale, le Brésilien Juan Jesus a eu la mauvaise surprise de voir que des malfaiteurs ont tenté de cambrioler sa voiture dans la nuit de mardi à mercredi.

Le réveil a piqué, puisqu'à 5h34, le joueur de Naples a tenu à montrer l'état de son véhicule. Dans ses stories sur son compte Instagram, la voiture a complètement été saccagée, les vitres brisées. Le défenseur central (33 ans) n'a pu s'empêcher de s'exprimer. "Sécurité zéro! Après presque un mois de filature, ils ont essayé aujourd'hui de prendre ma voiture. Quel horrible sentiment, vous faites vomir", a-t-il déclaré ce mercredi matin.

La voiture de Juan Jesus, le 9 octobre 2024.
La voiture de Juan Jesus, le 9 octobre 2024. © Capture

"Cinq airtags retrouvés dans ma voiture en l'espace d'un mois"

Ce malheureux événement n'est pas soudain, rien que le mois dernier "cinq airtags ont été retrouvés dans ma voiture", avouait le défenseur. Après David Neres, qui avait été victime d'un violent car-jacking début septembre, il s'agit de la deuxième tentative de vol contre un joueur napolitain cette saison.

L'ailier brésilien avait signé 10 jours avant ce drame, de quoi l'atteindre mentalement dans son début d'aventure à Naples. Pour Juan Jesus, c'est totalement différent. L'international de la Seleçao est arrivé il y a maintenant plus de trois ans. S'il a pris le temps d'apprécié cette "si belle ville", l'ancien joueur de la Roma a avoué "ne plus jamais se sentir en sécurité."

"Le simple fait de savoir que ces délinquants savent où j'habite ne m'apporte pas la tranquillité d'esprit. Je sais que les biens matériels sont secondaires en fin de compte, mais savoir qu'un étranger a violé quelque chose de personnel me rend vraiment malade", a réagi le défenseur central ce mercredi sur ses réseaux sociaux.

Nathan Giordana