Sirigu : « Parler de doute est exagéré »

Malgré une prestation encore très poussive du PSG ce samedi à Toulouse (1-1), le gardien parisien Salvatore Sirigu reste relativement serein, à trois jours du choc face au Barça en Ligue des champions.

Salvatore Sirigu, que vous inspire le match nul obtenu à Toulouse ?

Le match ne s’est pas passé comme on l’espérait au début. C’est bien d’être revenu au score mais on n’est pas venu à Toulouse pour faire match nul mais pour essayer de gagner. Ce n’est pas arrivé. On n’a pas disputé notre meilleur match depuis le début de la saison. Il y a eu beaucoup de changements et un peu de fatigue. Il n’y a pas forcément d’excuses claires dans ces moments-là. Mais il y a des choses à améliorer.

Avez-vous connu des difficultés à cause du nouveau schéma tactique en 4-4-2…

Plutôt que de parler du système, je dirais qu’on a souffert de la pression des Toulousains dès les premières minutes. On s’était organisé pour faire un certain début de match mais on n’a pas pu y parvenir car Toulouse est venu nous presser très haut. On était obligé de dégager le ballon et de subir les contres toulousains. On a eu un peu de mal à gérer ça.

N’est-ce pas inquiétant avant d’affronter Barcelone ?

Barcelone, c’est différent d’un match de championnat comme celui-là. Il faut le préparer de façon différente et ne pas proposer ce qu’on a proposé aujourd’hui.

Est-ce qu’il y a une part de doute ?

Parler de doute est exagéré. Ce n’est pas la première fois qu’on aborde ce type de match. On va affronter le Barça comme on a l’habitude de le faire. C’est une période où on est un peu moins bien au niveau des résultats, il y aura donc forcément plus de pression mais rien de si différent que ça.

L’an passé, on sentait plus l’instinct de tueur du PSG…

On a trop habitué les gens à rendre les choses plus faciles. L’an passé, on parlait d’un PSG qui gagnait facilement. Les choses ne sont jamais faciles. Si on gagnait, c’est parce qu’on donnait tout sur le terrain. Il y avait forcément plus de réussite. Mais les matches restent les mêmes. Ça devient plus difficile pour nous. Cela prouve que rien n’est gagné d’avance.

la rédaction avec Loïc Briley