RMC Sport

Tou – lou – sains …

Permettez-moi d’être heureux en voyant un stadium plein de joie, une ambiance de fête, une équipe solide et une victoire qui symbolise la réussite actuelle du TFC. Celle d’un groupe qui ne lâche rien, combatif et efficace. Une victoire 4 buts à 1 qui permet à la France du football de se rendre à l’évidence que Toulouse joue bien et n’a pas volé sa quatrième place au soir de cette 29ème journée de Ligue 1. Certes, cette soirée printanière s’est traduite par quasiment 100% de réussite pour les joueurs d’Alain Casanova. Ce football total qui a permis de conclure un « combat » de chaque instant. Le TFC donne cette impression de séduire en subissant. La quête du ballon est un véritable objectif et la solidarité permet à ses joueurs de gagner tous les duels pour récupérer le ballon et le jouer très vite chez l’adversaire. Les « violets » ont démontré qu’un match se gagne avant toute chose dans l'esprit et la combativité tout en prouvant que défendre ne veut pas dire systématiquement détruire ! Certes, le PSG a souffert avec l’absence de nombreux titulaires et surtout dans le secteur défensif mais quand on veut être champion comme Paris l’a laissé entendre au même titre que Marseille ou Bordeaux, il faut savoir gérer l’effectif que l’on possède avec les aléas d’une saison (blessures ou suspensions). C’est ce que Casanova a réussi à faire face à Paris malgré la blessure de Mathieu, son joueur de couloir gauche qui a été jusqu’à présent le plus régulier. C’est ce qu’il a su faire pendant la longue absence d’Etienne Didot et c’est ce qu’il va être obligé de faire après la trêve internationale et la suspension du jeune latéral gauche MBengué qui a eu ce geste dur et malheureux sur Alonso lors du déplacement à Monaco. Savoir s’adapter, c’est la force des entraîneurs et pour sa première saison comme numéro 1 sur un banc professionnel, « Casa » a su tirer le meilleur de son groupe pour relever un beau défi : finir le plus haut possible en Ligue 1 afin de faire oublier le cauchemar de la saison dernière. Et en bonus, essayer de décrocher une place en finale de la coupe de France 52 ans après le seul et unique trophée du football toulousain en 1957. Sans oublier que le stadium a remporté la première manche d’un Toulouse – Paris en attendant dimanche prochain le sommet du rugby entre le Stade Toulousain et le Stade Français …