Correa réfléchit à son avenir

Lié à l’AS Nancy jusqu’en 2012, le technicien uruguayen pourrait ne pas aller au bout de son contrat et prendre la décision de s’arrêter en fin de saison. Une hypothèse que les dirigeants du club lorrain tentent d’anticiper.

Entre Pablo Correa et l’AS Nancy, c’est une histoire d’amour. Une histoire qui dure depuis neuf ans. Un record de longévité sur les bancs de Ligue 1 cette saison. Mais une idylle qui arrive peut-être à son terme. Lié au club lorrain jusqu’en juin 2012, Correa n’est pas sûr de poursuivre l’aventure jusqu’à la fin de son contrat. Le technicien uruguayen est en pleine réflexion.
En froid avec une partie de son vestiaire, il a le sentiment d’avoir fait le tour de la question à Nancy. « Je m’interroge. Peut être que c’est mon message qui ne passe pas. C’est à moi de savoir si je dois m’adapter », expliquait-il en novembre dernier après la claque reçue par son équipe face à Monaco (0-4). Ses doutes ne se sont pas dissipés depuis. Une chose est sûre, il terminera la saison dans l’Est de la France. En espérant maintenir l’ASNL, 14e de L1 à six points du premier relégable.

La rumeur Jean Fernandez

Une fois l’avenir du club assuré, tout est envisageable. Mais quoi qu’il arrive, le président Jacques Rousselot, avec qui Correa a noué des liens très forts, respectera sa décision. Si le natif de Montevideo (très attiré par l’Espagne) veut partir, le dirigeant lorrain ne le retiendra pas. Pour parer à cette éventualité, Rousselot a d’ailleurs commencé à réfléchir à quelques remplaçants.
Les noms de Jean Fernandez, en fin de contrat à Auxerre, Jean-Louis Garcia, Alain Perrin ou encore Jean-Marc Furlan sont notamment évoqués. Mais aucune démarche concrète n’a été encore entamée. De toute façon, rien ne sera décidé avant de connaître la position de Correa. Le club nancéen est à un tournant de son histoire. Et il n’a pas l’intention de se précipiter.

Alexandre Jaquin (avec M.B.)