Dans les coulisses du départ de Benzema

Le départ de la jeune star française de l’OL a été officialisé par son club. Rmc.fr revient sur les dessous d’un transfert à sensation.

Depuis l’échec des négociations avec Valence sur le dossier David Villa, Florentino Perez, conseillé par Zinedine Zidane, avait fait de Karim Benzema sa priorité pour le poste d’attaquant. En tout cas, l’annonce de l’opération n’a pas été une grande surprise. Les récents propos de Jean-Michel Aulas et de Claude Puel, laissant à leur jeune star l’initiative d’un départ, ne faisait qu’accréditer la thèse du transfert.

Pour parvenir à ses fins, le président madrilène, qui entretient de très bonnes relations avec Aulas, a utilisé sa stratégie habituelle : il obtient l’accord du joueur avant de passer à l’offensive. Il lui faut alors jouer serrer entre l’appétit financier des dirigeants lyonnais et l’intérêt manifesté depuis quelques temps par Manchester United qui suit le joueur depuis plusieurs saisons. Au fil des discussions, Perez accepte d’augmenter son offre de 3 M€ pour arriver à un total de 35M€ sans compter les bonus qui pourraient atteindre 6 millions d'euros. Dans la négociation, il met également le jeune attaquant Huntelaar dans la balance. Mais ce dernier n’est pas chaud pour signer à Lyon.

L’accord définitif est trouvé mercredi matin très tôt, au terme d’une réunion tenue à Lyon. Les documents du transfert sont envoyés à la Ligue de football professionnel. De sources espagnoles, les bases de l’accord sont établies sur une indemnité de transfert de 35 millions plus des bonus et un contrat de 6 ans pour le joueur. Des détails sont encore à régler entre Benzema et le club madrilène. Le joueur a informé son coach mercredi matin.

A 21 ans, le quadruple champion de France avec son club formateur vit un rêve éveillé, lui qui a toujours dit que le maillot merengue le hantait depuis son enfance. Il y a trois mois, Benzema avait pourtant dit qu’il souhaitait rester à Lyon jusqu’à la Coupe du monde 2010. Mais les transferts de Kaka et de Cristiano Ronaldo et la volonté affichée par Florentino Perez l’ont finalement convaincu.

La rédaction - Edward Jay