Fekir, la nouvelle folie française de Wenger ?

Grand amateur de recrue française ou issue de la Ligue 1, Arsène Wenger aurait jeté son dévolu sur Nabil Fekir. Arsenal serait prêt à débourser près de 34 millions d’euros pour le Lyonnais d’après les informations du Sun.

Depuis l’été 2010, Arsène Wenger s’est tourné au moins une fois chaque année vers la Ligue 1 pour renforcer son effectif. En cinq saisons, Koscielny, Chamakh, Gervinho, Giroud, Sanogo et Ospina ont rejoint les Gunners, dont les accents frenchies ne sont plus à prouver depuis l’arrivée de l’entraîneur français à la tête du club. Et d’après l’édition du Sun ce mardi, Wenger prospecterait déjà en Ligue 1 pour le prochain mercato estival. Sa cible : Nabil Fekir.

Le milieu offensif lyonnais (capable également d’évoluer en attaque) est la révélation de la saison en cours en France. Auteur de huit buts et six passes décisives depuis le mois d’août, le Franco-algérien ne cesse de progresser et forme avec Alexandre Lacazette, la doublette la plus dangereuse de l’Hexagone. Pas une surprise donc, de voir le manager d’Arsenal s’intéresser de près au jeune lyonnais de 21 ans, dont le bon de sortie risque cependant d’être difficilement négociable.

Aulas veut garder ses pépites pour le Grand Stade

Le Sun évoque une offensive londonienne dans les prochains mois qui atteindrait près de 34 millions d’euros. Un montant énorme susceptible de faire réfléchir Jean-Michel Aulas, déterminé à conserver ses meilleurs joueurs en vue de l’entrée dans le Grand Stade, prévue en 2016.

Enfant de la banlieue lyonnaise et formé à l’OL, Nabil Fekir est-il pour autant prêt à l’exil ? Le Franco-algérien, qui effectue seulement sa première année de titulaire à part entière, pourrait être tenté de rempiler pour une saison supplémentaire. Une décision qui devrait également être liée au choix de son compère Alexandre Lacazette, qui sera lui aussi très courtisé lors du prochain mercato. D’autant que l’effectif d’Arsenal est déjà largement pourvu au poste de Fekir avec Cazorla, Özil, Rosicky, Walcott ou encore Oxlade-Chamberlain.

Rémi Farge