
Gontikas (Panathinaïkos) : « On espère trouver une solution avec Gallas »

William Gallas - -
Cissé et Govou sont au Panathinaïkos. Vous aimez beaucoup les Français...
Oui, c’est vrai que le marché des transferts français est très intéressant pour nous. Il y a des joueurs de très grande qualité, de très haut niveau. Le football français produit des joueurs qui sont grandement intéressants pour nous si on a la possibilité financière de les acheter.
Surtout s’ils sont libres, comme Sidney Govou qui était en fin de contrat.
Oui. C’est très difficile de faire signer un joueur qui n’est pas libre parce que, dans ce cas, il y aussi le prix du transfert. Et c’est très lourd.
William Gallas est également libre. Est-ce qu’il vous intéresse ?
William Gallas nous a été proposé, mais c'est difficile de trouver un accord avec lui...
Vous trouvez que le joueur est trop cher ?
Oui, mais nous allons continuer de parler à ses représentants et j’espère que nous trouverons une solution.
Aujourd’hui, William Gallas est votre priorité puisque Cris, qui vous intéressait également, a prolongé avec Lyon.
Chez nous, il y a plusieurs Français mais vous savez il y a d'autres joueurs qui nous sont proposés au même poste que Gallas. Nous allons bien étudier tous les cas.
« Les supporters grecs sont fous de leur équipe »
A quand avez-vous fixé l’échéance pour William Gallas ?
Les transferts se finissent le 31 août, mais on ne peut pas attendre jusqu’à cette date. Il faut finaliser la composition de l’équipe au plus vite pour pouvoir bien travailler sur l’unité du groupe. Je ne peux pas vous dire s’il y a une date précise mais je pense qu’on est proches de la limite…
Cissé et Govou doivent appeler Gallas pour essayer de le convaincre de signer chez vous, non ?
Notre équipe est en Autriche. Les joueurs sont en train de faire un stage de préparation. J’espère donc que leur tête est à la préparation et pas aux transferts.
Comment les clubs grecs font-ils pour être si actifs alors que le pays est touché par une crise économique extrêmement grave ?
Nous avons de l’argent qui vient des billets achetés, des sponsors et des droits télés. Et puis, il y a aussi les droits qu’on reçoit de la Champion’s League. On peut donc faire des propositions mais on ne peut pas dépasser certaines limites. C’est très difficile en Grèce en ce moment mais les supporters grecs sont fous de leur équipe. La vie réelle dans la société et leur club de football sont deux choses différentes pour eux.