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Le Tallec : "Je voulais retrouver la Coupe d'Europe"

Anthony Le Tallec

Anthony Le Tallec - AFP

Anthony Le Tallec a choisi de poursuivre sa carrière en Grèce. L’attaquant de 30 ans s’est engagé pour deux saisons avec le club d’Atromitos, basé à Athènes. Un choix qu’il assume et qui ne l’effraie pas malgré la crise financière qui frappe actuellement le pays.

Anthony Le Tallec, pourquoi avoir choisi de rejoindre l’Atromitos FC ?

Cela faisait une dizaine de jours que mon agent était en contact avec eux. J'ai pris quelques renseignements sur le pays et sur le club. On m'a dit que c'était un super club, basé à Athènes et qu'il disputait le tour préliminaire de la Ligue Europa. Tout était réuni pour y aller.

Avez-vu reçu des garanties financières par rapport à la situation actuelle de la Grèce ?

C'est bien sûr la première question que j'ai posée ! Karim Aklil, mon agent, m'a expliqué que des accords financiers avaient été signés pour les trois prochaines années dans le pays. Donc, normalement il n'y a pas de problème, même si on n’est jamais sûr à 100%. Quand on part à l'étranger, on ne sait jamais. Je ne connais pas trop le pays donc je vais découvrir. J'ai eu quelques joueurs au téléphone qui m'ont assuré que le club d'Atromitos payait en temps et en heure. Avec tous les problèmes qu'il y a en ce moment, c'est sûr que j'ai posé la question. Heureusement, j'ai tout mis dans le contrat, mais bon ça devrait aller.

N’êtes-vous pas inquiet par l’instabilité qui touche actuellement le pays ?

Moi, cela ne m'inquiète pas. Je suis venu avant tout pour le choix sportif, même si le plan financier est toujours important. On m'a dit que cela devrait aller. Le club a bien insisté là-dessus, normalement, il n'y aura aucun souci. Je ne me prends pas la tête.

Que vous inspire le fait de retrouver la Coupe d’Europe ?

Cela faisait longtemps que j'attendais ça. J'ai pu jouer la Coupe de l'UEFA et la Ligue des Champions avec Liverpool et Auxerre. Je voulais retrouver la Coupe d'Europe, avoir de l'ambition. J'espère qu'on passera ces tours préliminaires.

Benoit Boutron