Lloris : « Je garderai un grand souvenir de l’OL »

Hugo Lloris - -
Hugo, comment votre transfert s’est-il passé ?
On a entendu un petit peu tout et n’importe quoi ces 48 dernières heures. Je pense que le plus important, c’est que tout le monde soit satisfait : l’Olympique Lyonnais, Tottenham et moi. C’est une nouvelle aventure pour moi. Je pense que ça arrive certainement au bon moment pour mon évolution. C’est bien de partir sur deux succès, la Coupe de France et le Trophée des champions. C’était important pour moi aussi de revenir pour saluer tous les supporters, qui ont été derrière moi et derrière l’équipe pendant ces quatre saisons. Ils ont contribué à mon épanouissement et c’est la moindre des choses de venir les saluer.
Etes-vous ému ?
Je pense que je me rendrai un peu plus compte de ce choix quand je commencerai les entraînements à Londres. En tout cas, j’en suis très fier et très heureux. Je suis aussi triste de quitter mes coéquipiers, le club, les supporters, les gens qui travaillent à l’OL et qui nous mettent dans les meilleures conditions possibles. Ça m’a permis de concentrer uniquement sur le terrain et sur les performances. Ils ont en quelque sorte contribué à ma réussite sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais. Je leur suis très reconnaissant. Je garderai un très grand souvenir de ce grand club et de cette belle ville. Une nouvelle étape va démarrer pour moi. C’est un grand défi. Je suis très excité à l’idée que je vais évoluer dans l’un des meilleurs championnats européens si ce n’est le meilleur. Et aussi dans une grande équipe qui sera très compétitive.
Comment avez-vous pris votre décision ?
Sans rentrer dans les détails, j’ai eu une très grande réflexion après l’Euro sur mon avenir. Il y avait cette opportunité avec Tottenham. J’avais envie de rejoindre ce club mais je n’ai jamais forcé les choses. Je restais sous contrat avec l’OL et le président Aulas était le seul décideur. Ça ne s’est pas fait dans un premier temps. A partir de ce moment-là, je me suis investi à fond, j’ai préparé ma saison en étant le plus professionnel possible. C’était une situation particulière parce qu’il y avait plusieurs joueurs en instance de départ. Mais le groupe l’a bien vécue. Le club a eu de bons résultats. Depuis dimanche dernier, il y a eu un contact entre les deux clubs. Les choses se sont accélérées.
Cette journée est-elle étrange pour vous ?
Oui, normalement, c’est une journée de match. C’est un moment particulier mais je tenais à répondre présent à cette invitation. Partir à la dernière minute, ce n’est jamais évident. Je voulais quand même faire les choses bien. Ce club le mérite. Ils ont toujours été très respectueux vis-à-vis de moi. C’est un juste retour des choses.
Qu’allez-vous retenir de votre passage à Lyon ?
Beaucoup de choses. Tout est positif. Ce club m’a permis de m’épanouir, de remplir mes objectifs personnels avec la sélection nationale et de découvrir le très haut niveau. Je me souviens de Marino Faccioli et Rémi Garde venant me chercher dans les bureaux de l’OGC Nice, de ma première rencontre avec Jean-Michel Aulas et Bernard Lacombe, des trois années avec Claude Puel. Malgré toutes les histoires, il a été un homme formidable durant les tempêtes. Il nous a apporté. Il a été présent dans l’exemplarité jusqu’au bout. Il y a eu des matchs importants, des moments importants, même dans ma vie privée. Je me suis régalé à Lyon, une ville agréable.